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Synthèse des faits marquants après les 32es

[32es CDF] Retour sur Montluçon 0-1 PSG (vidéo)

Le PSG se qualifie pour les seizièmes de finale de la coupe de France

lundi 5 janvier 2009, par Arno P-E, Vivien B.

[32es CDF] Retour sur Montluçon 0-1 PSG (vidéo)

Au programme de ce « retour sur le match » : le résumé du match, le but en vidéo, l’attitude du PSG, la ressemblance de la semaine, le tirage au sort des 16es de finale, les photos et les news des tribunes, et quelques infos complémentaires…

Opposé aux amateurs de Montluçon (CFA), le PSG a obtenu sa qualification sans trembler. Il rencontrera au tour prochain l’US Pont-de-Roide Vermondans (DH) ou Ajaccio GFCO (CFA), fin janvier.

Le match en bref

Opposés à des amateurs sur un terrain difficile, les Parisiens ont accompli leur tâche sans forcer leur talent. Dans sa configuration type — mise à part la titularisation d’Edel en lieu et place de Landreau —, le Paris Saint-Germain a battu Montluçon sans jamais être mis en danger.

La première mi-temps verra les coéquipiers de Makélélé monopoliser le ballon. Le bloc équipe évoluant très haut, et les joueurs montrant un louable sérieux, jamais les professionnels du PSG ne laisseront la moindre opportunité à leurs adversaires d’y croire. Le match s’est avant tout gagné dans la tête, et le Paris SG s’est montré impressionnant de sérénité et de confiance.

Plusieurs tirs de Sessegnon, très verve hier soir, une tête de Traoré sur la barre, mais surtout une main-mise sur le jeu : le PSG a choisi son rythme, imposé sa marque sur cette rencontre. Alors que le Petit Poucet voulait enflammer la partie, pour niveler les niveaux à force de courage et d’envie, les Rouge et Bleu ont tout de suite refroidi leurs ardeurs. Et si les équipes ont regagné les vestiaires sur un score vierge, les Auvergnats ne semblaient pourtant guère se faire d’illusions quant à la suite de la partie tant Paris se montrait sûr de lui, et impossible à mettre en défaut.

La reprise de la partie ne devait rien y changer : le PSG, loin d’être flamboyant mais indiscutablement supérieur, repartait à l’assaut des buts adverses avec un calme et une confiance inébranlables. Un quart d’heure plus tard, Sessegnon marquait sur un corner fort joliment tiré par Jérôme Rothen (0-1, 52e). Après avoir concédé de trop nombreuses occasions franches, la défense montluçonnaise cédait enfin, donnant raison aux supporters locaux qui voyaient depuis longtemps se profiler un tel scénario, quasi inéluctable.

Les joueurs amateurs n’eurent même pas le loisir de tenter un baroud d’honneur pour égaliser dans la foulée, puisque les Parisiens ne leur laissaient toujours pas le ballon. Paris déroulait sans briller un jeu aux allures de rouleau compresseur. Aucune prise de risque inutile, des attaques placées, souvent dangereuses, une défense sereine et toujours lucide, le PSG dominait son match, tranquillement.

Même les dernières minutes de la rencontre ne donnèrent lieu à aucune véritable occasion pour Montluçon : Paris contrôlait la partie jusqu’au bout. Giuly filait même seul au but en toute fin de rencontre, avant de se faire déséquilibrer dans la surface, alors que Fabrice Pancrate, rentré en jeu à la place de Rothen, avait vu un but lui être refusé quelques instants auparavant pour une position de hors-jeu d’Hoarau, passeur sur l’action.

Un match tranquille, pas de blessure à déplorer, mais surtout une qualification… Le Paris Saint-Germain a obtenu ce qu’il était venu chercher !

Paris la joue modeste

Lors de ces matches de coupe de France opposant un gros club à de modestes amateurs, la dignité des professionnels est très importante. Le PSG souffre parfois d’une image hautaine, voire méprisante à l’égard de ses adversaires de province, mais hier les Rouge et Bleu ont fait honneur à leur statut et se sont comportés avec beaucoup de respect et de dignité.

En football, les buts donnent souvent lieu à des parades, danses et autres mises en scènes entre joueurs qui, si elles sont bien sympathiques aux yeux des fans de leur équipe, peuvent surtout paraître provocantes, voire humiliantes pour les adversaires. Là, pas de chambrage, pas de démonstration de joie déplacée : Stéphane Sessegnon, unique buteur du jour, a su rester modeste. Après l’ouverture du score, il a exprimé sa joie avec pudeur, dédiant son but à son enfant, alors que ses coéquipiers le rejoignaient pour exprimer une joie simple, naturelle et rafraîchissante. Pas de morgue, aucune provocation, les Parisiens ont su rester courtois. Gageons que les amateurs de Montluçon auront apprécié.

Dans le jeu, il n’y eut aucune marque d’énervement face aux assauts parfois désordonnés des défenseurs montluçonnais. Dans un souci de ne pas se laisser marcher dessus, les amateurs ont musclé leur jeu, et s’ils prenaient soin de toujours rester dans le domaine du viril mais correct, les amateurs n’en ont pas moins commis quelques fautes assez grossières. Jamais les Rouge et Bleu ne se seront retournés vers l’involontaire agresseur. Entre joueurs de football, pros ou non, la rencontre s’est déroulée de bout en bout dans un état d’esprit remarquable.

L’arbitre, forcément enclin à se montrer plus conciliant envers David que Goliath, n’a pas cru bon de siffler un penalty pourtant évident. À la 87e minute de jeu, alors qu’il partait seul au but, Giuly se voyait déséquilibré en pleine surface, le défenseur auvergnat allant jusqu’à lui arracher sa chaussure ! Là encore, pas de signe d’énervement ni d’invectives à l’encontre des arbitres, l’international se contentant de d’adresser un clin d’oeil dans une interview d’après-match, indiquant à l’homme en noir que ses crampons étaient sans doute bien trop grands, et qu’il avait manifestement tendance à les perdre tout seul…

Pour finir sur le dernier geste de fair-play des Parisiens, décidément irréprochables dans l’esprit, il faut souligner l’initiative de Charles Villeneuve : le président du Paris SG a reversé 10 000 € au club de Montluçon, renonçant à une partie de la prime allouée au vainqueur. Un cadeau de Noël qui arrive en retard, mais que les Auvergnats apprécieront sans doute.

Paris n’a pas forcément été magique dans le jeu, mais il a été grand en dehors.

La ressemblance de la semaine

Le but de Sessegnon rappelle un but du PSG à Auxerre inscrit par… Stéphane Sessegnon, déjà.

Autres infos sur le match

Le PSG choisit ses compétitions

Le Paris SG, accusé par une grande partie des observateurs de balancer les autres compétitions que la Ligue 1 en alignant des équipes remaniées en coupes, est désormais le seul et unique club français encore en lice dans les quatre compétitions : championnat, coupe de France, coupe de la Ligue et coupe UEFA.

Paris affrontera une DH ou un CFA

- En seizièmes de finale, les Parisiens affronteront l’US Pont-de-Roide Vermondans (DH) ou Ajaccio GFCO (CFA) samedi 24 ou dimanche 25 janvier. L’inconnue est liée au report à dimanche 11 janvier du match entre les deux équipes, initialement prévu ce week-end.

Plus d’infos : le calendrier du PSG en janvier 2009, le tirage au sort des 16es

- À noter les éliminations lors de ces 32es de finale de Clermont (L2) par Schirrhein (Excellence), Nancy (L1) par Romorantin (CFA), Auxerre (L1) par Ajaccio (L2) et Montpellier (L2) par Dunkerque (CFA).

Plus d’infos : tous les résultats des 32es de coupe de France

Suspensions

Pour la première fois depuis fin novembre, Zoumana Camara n’est plus sous la menace d’une suspension en cas d’avertissement. En revanche, Jérôme Rothen l’est toujours.

Banderoles, tribunes et photos

Le site officiel du Paris SG propose des photos du match et des tribunes.

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