La traditionnelle conférence d’avant-match donnée au Parc des Princes hier après-midi a été l’occasion pour Paul Le Guen d’évoquer le stade Gabriel-Montpied, dont il ne conserve pas, contrairement à Sylvain Armand, un excellent souvenir : « J’ai une histoire particulière avec ce stade. J’ai vécu deux éliminations en Coupe de France, l’une avec le PSG comme joueur, l’autre avec Lyon comme entraîneur. Les deux fois, j’ai connu la défaite le jour de mon anniversaire, le 1er mars. L’autre point commun entre ces deux matches est le fait que nous les avions perdus après la séance de tirs au but. Ce sont des cicatrices qui restent, mais je ne suis pas superstitieux. Avec Paris, le match nous avait beaucoup marqué, même si nous avions réalisé un bon parcours en championnat par la suite. »
Concernant Montluçon, Paul Le Guen affirme avoir prévenu ses joueurs des forces et faiblesses de leur adversaire du jour mais préfère rester évasif : « Nous sommes allés les voir jouer, lors de leur match de championnat face à Albi (NDLR : défaite 2-1). Nous avons récolté des informations sur cette formation afin de préparer au mieux cette rencontre. Nous allons donc les transmettre aux joueurs. C’est ensuite à eux de faire les efforts de concentration nécessaires pour éviter le piège ». Il ajoute, en référence à la dureté annoncée du terrain clermontois : « J’espère également que les conditions seront bonnes car cela a de l’importance. »
L’entraîneur parisien affiche enfin ses ambitions dans la compétition et justifie son choix de faire appel à ses meilleurs éléments : « Dans mon esprit, la rencontre n’est pas une remise en jambes mais un match de compétition. Ce n’est pas un match pour préparer le déplacement à Bordeaux. Il n’y a pas de raison de tourner, l’effectif est totalement disponible et on ne rejoue que dans une semaine. Je ne suis pas du genre à tourner pour faire tourner. Cette rencontre représente un vrai danger, il faudra donc se méfier. Les premiers tours de coupe sont toujours délicats à négocier. »