Les enseignements du match
La prestation des Parisiens
Face à la meilleure équipe du championnat de France, le PSG a été auteur d’un match solide. Certains diront que les Lillois n’ont pas réalisé leur meilleure partie, mais peut-être est-ce dû à la qualité des Parisiens, qui ont su bloquer les offensives lilloises avec efficacité.
Grégory Coupet n’a pas eu d’arrêt à faire pendant la quasi-totalité de la rencontre. Il s’est montré présent sur de nombreux ballons aériens, et sur une belle sortie de la tête en dehors de la surface. À la 89e minute, il encaisse ce but d’Obraniak, en donnant l’impression de laisser filer en six mètres. Une erreur d’appréciationn même si le ballon semblait difficile à atteindre. Dans la foulée de cette action, il provoque un penalty et se rattrape en le repoussant d’un beau réflexe du pied.
La défense parisienne a été très solide face au trident lillois qui a mis à mal toutes les défenses de France cette saison. Marcos Cearà ne s’est pas laissé impressionner par la vitesse de Gervinho et a su contrôler son adversaire. Il a tenté certaines montées, même si ses centres n’ont pas trouvé preneur. Zoumana Camara a semblé être au bord de la rupture tout au long de la rencontre. Parfois en difficulté — surtout après la rentrée de De Melo —, dégageant parfois un peu comme il le pouvait, l’ancien Stéphanois a le mérite d’avoir été toujours présent, gênant les offensives adverses. À ses côtés, Mamadou Sakho a été impérial, une fois de plus. Moussa Sow n’a pas pu exister de la partie. Le vice-capitaine parisien, intraitable dans les duels, s’est également permis plusieurs dribbles de dégagement tous impeccablement réussis. Enfin, côté gauche, Siaka Tiéné est également à créditer d’une bonne partie. Il a réalisé au moins trois retours salvateurs dans la surface. Seul bémol : c’est lui qui commet la faute qui amène le but d’Obraniak.
Au milieu, Claude Makelele a plutôt bien commencé la partie, donnant l’impression qu’il allait accomplir une grande finale, comme l’an passé… Avant de se blesser à la hanche en fin de première période. Il a été remplacé par Jérémy Clément, qui est parfaitement rentré dans son match, en donnant une réplique de qualité aux milieux adverses. Clément Chantôme a également parcouru ses kilomètres habituels, alternant courses de replis et appels sur un côté en attaque. Il est à deux doigts d’ouvrir le score sur une frappe à l’entrée de la surface.
À droite, Ludovic Giuly a lui aussi fait un match solide, en acceptant de jouer un peu plus bas qu’à l’accoutumée. Il s’est battu, a récupéré des ballons, et a tenu toute la rencontre à un rythme élevé. Côté gauche, Nenê n’a pas démérité en se créant deux occasions franches sur coup de pied arrêté… mais son attitude lui a peut être joué des tours. Très nerveux, le Brésilien n’a pas cessé de se plaindre auprès de l’arbitre dès les premières minutes de la rencontre. Pas toujours injustifiées, ses réclamations incessantes n’ont probablement pas incité l’arbitre à le protéger autant que de raison, ne sifflant finalement faute sur l’ancien Monégasque que lorsque celles-ci étaient absolument indiscutables.
En meneur de jeu, Mathieu Bodmer est passé à côté de sa rencontre, accentuant le côté irrégulier du joueur. Ses fameux gestes de classe ne sont pas sortis samedi soir, et il a donné souvent l’impression de ne pas savoir où se positionner sur le terrain, avant de sortir à vingt minutes du terme de la rencontre. Guillaume Hoarau a également souffert face aux Lillois. Il a pris moins de ballons de la tête qu’à l’accoutumée et, très seul en pointe, il n’a pas réussi à peser sur les défenseurs adverses. Il a pour lui deux occasions franches : un tir parfaitement détourné par Landreau, un autre où il rate son geste, alors qu’il était bien placé. Mevlüt Erding est rentré pour les vingt dernières minutes, durant lesquelles il a confirmé que son état d’esprit était irréprochable. Après ses bons matches de la semaine passée, il aurait pu accuser le coup après avoir débuté cette finale sur le banc. Il est pourtant rentré très vite dans la rencontre, en adressant une très bonne passe sur la fameuse occasion ratée de Hoarau. Enfin Sammy Traoré est rentré en attaque pour les deux dernières minutes, afin de placer sa tête à un moment où Paris devait se ruer à l’attaque, mais il n’en a pas eu l’occasion.
Les vidéos de tous les buts du match
Autres infos autour du match
Stats en vrac
Fin de séries. Le PSG restait sur 8 matches sans défaite toutes compétitions confondues, et 11 qualifications consécutives en coupe de France. Antoine Kombouaré n’avait pas perdu le moindre match de coupe de France à la tête du PSG. Guillaume Hoarau avait marqué 8 buts lors de ses 6 derniers matches dans cette compétition — en incluant la finale 2010. Cette saison, le PSG avait inscrit 17 buts en 5 matches de coupe de France, contre 5 encaissés.
Victoires consécutives. Depuis ses victoires en 1982 puis en 1983, le PSG n’a jamais gagné le même trophée deux années de suite. Seuls deux clubs ont remporté la coupe de France deux années consécutivement depuis 1983 : Bordeaux en 1986 et 1987, puis Nantes en 1999 et 2000.
PSG vs Lille, deuxième. Depuis 1970, le Losc et le PSG ne s’étaient affrontés qu’une seule fois en coupe de France : en 2005/2006, le PSG avait gagné 2-1 en quarts de finale, avant de s’imposer en finale contre Marseille quelques semaines plus tard. Bodmer jouait alors à Lille, et Rozenhal au PSG.
Infos en vrac
Makelele est blessé. Sorti quelques minutes après le début de la seconde période, Claude Makelele est blessé à la hanche. « J’ai voulu essayer de continuer pendant dix minutes, pour voir, a-t-il expliqué sur France 2 en rejoignant le banc, selon L’Équipe. Mais, compte tenu des circonstances, j’ai vite arrêté pour ne pas prendre de risques. » « Il a des soucis au niveau d’un muscle à la hanche, a expliqué Antoine Kombouaré d’après l’AFP. C’est assez grave et on verra après ses examens. Mais déjà pour mercredi ce sera compliqué. » Le capitaine parisien est de toute façon suspendu pour le déplacement à Bordeaux mercredi…
Qualification européenne assurée. Lille étant certain de figurer parmi les trois premiers en L1, la place de finaliste du PSG lui assure une qualification en Ligue Europa quel que soit son classement en championnat. C’est la première fois depuis 2003 que le club parisien se qualifie pour une coupe d’Europe deux saisons de suite.
Retrouvailles dans une semaine. Les deux équipes se retrouveront au Parc des Princes le week-end prochain pour la 37e et avant-dernière journée de L1.
Makelele, 18 ans après. Claude Makelele disputait sa troisième finale de coupe de France dix-huit ans après la première, perdue avec Nantes (0-3) face au PSG d’Antoine Kombouaré et Alain Roche — tous deux buteurs lors de la finale.
Kebano et Landre dans les tribunes. Antoine Kombouaré ayant convoqué un groupe de 20 joueurs pour la finale, deux d’entre eux ont pris place en tribune samedi soir : Neeskens Kebano et Loïck Landre. Christophe Jallet (suspendu), Peguy Luyindula et Jean-Eudes Maurice (blessés) étaient également absents.
Stats en vrac : le PSG en coupe de France
Le bilan du PSG en finale s’équilibre. Si le PSG comptait un taux de succès en finale de la coupe de France impressionnant jusqu’en 1998 — 5 victoires, 1 défaite —, celui-ci s’est équilibré ces dernières années : depuis 2003, Paris totalise 3 victoires et 3 défaites en finale. De son côté, le Losc a désormais remporté 6 de ses 8 finales — mais les 7 précédentes s’étaient disputées entre 1945 et 1955.
6 finales sur 9. Le PSG a disputé la finale de la coupe de France pour la sixième fois en neuf saisons. Depuis 1993, le PSG s’est qualifié pour la finale de la coupe de France en moyenne une année sur deux.
Record de finales. Le PSG détient le record du nombre de finales de coupe de France disputées depuis 1970 : 12 (1982, 1983, 1985, 1993, 1995, 1998, 2003, 2004, 2006, 2008, 2010, 2011). Depuis la création de la coupe de France en 1918, le PSG est le deuxième club le plus souvent finaliste (12), derrière Marseille (18, dont 8 depuis 1970).
Habitué. Le PSG est le club français ayant disputé le plus grand nombre de matches au Stade de France : 7 finales de coupe de France (1998, 2003, 2004, 2006, 2008, 2010, 2011) et 3 finales de coupe de la Ligue (1998, 2000, 2008). Soit 10 finales en 13 ans.
Dans la presse
Jérôme Touboul, dans L’Équipe du 15 mai 2011 :
Quelque part, une neuvième coupe de France n’aurait pas forcément changé la vie ni l’image du PSG. Mais la sixième coupe du club nordiste doit se lire différemment : Lille, aujourd’hui, fait partie des clubs qui vont au bout de leurs ambitions. […] Il n’y a rien eu de très brillant dans cette finale, seulement quelques temps forts de chaque équipe et un parfum de paradoxe. Lille a fait basculer le match in extremis alors que sa seconde période manquait d’impact. Le PSG, lui, a cédé alors qu’il avait fini par montrer un peu plus de matière offensive, après une première mi-temps sans aucune épaisseur, où il faillit pourtant scorer. […] Avant la pause, c’est Lille qui a le mieux joué, mais c’est Landreau qui a sorti l’arrêt décisif. Un réflexe du genou gauche, sur un coup franc plein axe de Nenê (18e). Pendant longtemps, ce fut le seul moment où le PSG laissa penser qu’il pourrait marquer un but. De ces quarante-cinq premières minutes sans grand relief, il avait plutôt émergé une domination lilloise, dans les duels, la justesse technique et la capacité à accélérer. […] En seconde période, Paris est monté d’un cran. Mais l’équipe de Kombouaré s’est heurtée à […] Landreau […] [et à] sa récurrente défaillance face au but adverse.
Dominique Sévérac, dans le Parisien du 15 mai 2011 :
Lille a gagné au regard de la morale mais pas forcément de la justice. Paris s’est procuré les meilleures occasions mais en un concentré et remake de sa saison, toutes ont fini là où il ne faut pas : en dehors du but. Et toujours dans le même registre, cette finale résume tout : Coupet n’est pas exempt de reproche sur le but lillois inscrit au crépuscule de la rencontre, confirmant que le PSG s’est trimballé un problème de gardien toute la saison. Le PSG ne dispose désormais que d’un seul challenge : décrocher la troisième place du championnat qualificative pour la Ligue des champions. Avec cette cruelle défaite dans les têtes, il se présente dès mercredi à Bordeaux. Paris n’a, pour une fois, pas raté sa saison, mais il ne l’a pas complètement réussie.
Performances. Ludovic Giuly fait l’unanimité pour lui dans la presse spécialisée : « Quel volume !, s’exclame L’Équipe. Offensivement, il a proposé, percuté, décalé, apporté de la vitesse. Et cela n’a pas empiété sur son repli défensif, très précieux. » La performance de Mamadou Sakho est également saluée, notamment par le quotidien sportif, qui lui attribue la meilleure note : « Gros, gros match du défenseur central parisien, qui n’a pas perdu un duel. Il était partout où il fallait être, prenant tous les ballons de la tête et assurant des relances quasiment toujours parfaites. La dimension internationale. » Les autres joueurs ne font pas consensus. Chantôme obtient ainsi la meilleure note dans le Parisien, qui estime qu’il « a connu une activité énorme », tandis que L’Équipe considère qu’il a été le plus mauvais Parisien après Coupet : « [Il] n’a pas toujours fait les bons choix. Des difficultés à se situer, balançant entre le souci de ne pas négliger la récupération et celui d’assurer le lien avec l’attaque. » Pour les autres joueurs du PSG les plus en difficulté, en revanche, les deux quotidiens se retrouvent : Guillaume Hoarau « n’a pas bonifié assez de ballons et a manqué de justesse technique » (L’Équipe), Mathieu Bodmer « n’a pas assez pesé » (le Parisien), et surtout Grégory Coupet est jugé responsable du but lillois, pour avoir mal jugé la trajectoire du coup franc d’Obraniak.
Réactions
Antoine Kombouaré : « La déception est énorme pour les joueurs, les supporters et nos familles. Bravo à Lille, il fait un beau vainqueur pour cette coupe de France. Le match est acquis, le résultat entériné. On ne peut pas faire machine arrière mais on doit tout de suite relever la tête car il y a maintenant trois matches de championnat très importants. Il faut vite se remobiliser. […] On a eu deux grosses belles occasions, dont celle de Hoarau. Il faut être capable de concrétiser et on ne l’a pas fait. Il fallait éviter de se faire contrer car on sait qu’ils vont très vite devant. On a assez bien cadenassé Hazard, Gervinho aussi par moment, et Sow a été discret. Mais on n’a pas été capable d’être efficace. […] Il faut vite panser ses plaies et ne pas s’apitoyer sur son sort. J’attends que mes joueurs sortent un grand match à Bordeaux. J’ai dit aux joueurs que la seule façon de se consoler de la défaite, c’était d’arracher la Ligue des champions. » (source : AFP)
Ludovic Obraniak : « Sur le but ? J’ai pour habitude de tirer fort dans ce cas-là au deuxième poteau en espérant que Adil [Rami] ou Aurélien [Chedjou] la touche. Si ce n’est pas le cas, elle peut passer devant le gardien. La balle prend une trajectoire bombée et elle retombe petit filet. […] C’est un petit coup de pouce de la providence qui m’a aidé. Honnêtement, je ne pensais pas le mettre à cet endroit précisément. » (source : francefootball.fr)
Clément Chantôme : « C’est difficile de perdre de la sorte à la 89e minute, c’est un peu cruel. On a fait le match qu’il fallait, on a bien défendu, bien attaqué. La finale était très équilibrée, c’est dommage. Il faut maintenant se remobiliser pour aller chercher cette troisième place en Ligue 1. Mais perdre comme ça, c’est frustrant. » (source : AFP)
Rudi Garcia : « Le match était cadenassé en première période puis il a changé. À l’heure de jeu, on commençait à souffrir et heureusement que Landreau nous a fait quelques arrêts importants. À la mi-temps, j’avais dit aux joueurs que ça pouvait se jouer sur un coup de pied arrêté ou des détails. Ça aurait pu basculer du côté de Paris, c’est tombé du nôtre. Le PSG oeuvre aussi beaucoup par jeu long sur Hoarau. On savait que ça pouvait se passer comme ça et qu’il fallait être présent dans le défi athlétique. Même si on n’a pas concrétisé, on a su se montrer dangereux. Et quand on s’est réorganisé dans la dernière demi-heure, on était mieux. On a su forcer la réussite, c’est une belle histoire pour le groupe. » (source : AFP)
Grégory Coupet : « Le but, c’est un super coup franc. Moi, je pense même qu’elle n’est pas cadrée. C’est comme ça, c’est une trajectoire de fou. Ça devait arriver. J’aurais imaginé un autre match, plus spectaculaire, un peu plus débridé mais, au contraire, c’était plutôt stressant. Tactiquement, les deux équipes étaient bien en place et il a manqué un peu de cette folie que tout le monde espérait. Après l’arrêt de mon penalty, j’y crois encore à fond. Retourner les situations en trente secondes, c’est parfois possible. Maintenant, il ne faut pas s’endormir sur nos lauriers car il nous reste encore trois matches de championnat. Dans le vestiaire, il y avait un peu d’abattement, un peu de tristesse mais ce n’est pas la fin du monde. On a encore trois belles échéances à vivre. Moi, ce sont mes trois dernières, elles sont donc encore plus importantes. » (source : L’Équipe)
Suspensions
Sur les quatre Parisiens menacés de suspension, trois ont été avertis samedi soir : Siaka Tiéné, Nenê et Clément Chantôme seront donc suspendus à Saint-Étienne lors de la dernière journée.
Ce sont les seuls joueurs du PSG avertis contre Lille. Mathieu Bodmer reste en sursis jusqu’à la fin de la saison, mais une éventuelle suspension ne serait pas appliquée avant la saison prochaine.
Rappelons par ailleurs que Claude Makelele sera suspendu à Bordeaux.
Retrouvailles
Pierre-Alain Frau (2006-2007), Mickaël Landreau (2006-2009) et David Rozehnal (2005-2007) retrouvaient leur ancienne équipe. À Paris, seul Mathieu Bodmer (2003-2007) a joué à Lille auparavant.
Dans le passé, une quinzaine de joueurs ont porté les deux maillots : Landrin, Pichot, A. Cissé, Lama, Dieng, Pardo, Angloma, Murati, Simba, Rabat, Perez, Brisson, Nouma, Dréossi, Planchard — sans compter Reuzeau, Graille, Lacombe, Halilhodzic, Bergeroo et Peyroche en incluant le staff.
Côté tribunes…
Affluence. Environ 79 000 spectateurs étaient présents au Stade de France samedi soir, selon les estimations de la presse spécialisée.
T-shirts blancs interdits ! Les supporters parisiens qui avaient eu la mauvaise idée de se vêtir d’un t-shirt blanc ont été invités à le laisser à la consigne, quitte à rentrer torse nu pour ceux n’ayant pas d’autre vêtement. Les organisateurs du match craignaient que des Parisiens ne puissent faire passer des messages sans avoir à rentrer de banderole… La fouille était manifestement moins efficace concernant les fumigènes, puisque plusieurs ont été allumés en tribune basse.
Ambiance. Alors que les entités regroupant les supporters parisiens contestataires ont appelé au boycott et que les places étaient réservées aux abonnés et détenteurs de la carte Tous PSG, Robin Leproux s’est fait siffler puis insulter par le virage nord à son apparition sur la pelouse avant le match. Pendant la rencontre, en revanche, aucun chant contestataire n’a été audible. « Dans un stade où les drapeaux étaient interdits — quelle tristesse ! —, les supporters lillois ont gagné la bataille des tribunes, estime le Parisien. Plus nombreux, ils ont pris l’ascendant dans un premier temps sur leurs rivaux parisiens, qui ne se sont pas grandis en proférant des insultes. Une mauvaise habitude… »
Public familial. Dans le virage nord, réservé aux abonnés et aux détenteurs de la carte Tous PSG, et en l’absence des supporters contestataires, qui ont boycotté la finale au Stade de France, certains individus avaient manifestement à cœur de montrer que le nouveau public parisien n’était pas exempt de comportements idiots. Certains se sont ainsi échinés durant tout le match à dégrader la grille en plexiglass posée en bas de la tribune intermédiaire — un morceau d’une vingtaine de centimètres, brisé à coups de pieds, atterrissant quelques mètres plus bas sur un spectateur —, d’autres profitant de la fin de match tendue pour cracher et balancer ce qui leur passait sous la main sur les spectateurs situés dans les loges juste en dessous.