Parmi les acteurs du match de dimanche, seul Pierre-Alain Frau a connu les deux clubs. Dans le passé en revanche, de nombreux joueurs sont passés à la fois par Lille et le PSG.
Joueurs en commun au Paris SG et à Lille
Dans les effectifs actuels
Il fut au PSG, il joue à Lille
Pierre-Alain Frau : à Paris de 2006 à décembre 2007 (36 matches, 4 buts), à Lille depuis janvier 2008 (13 matches, 2 buts).
Dans le passé…
Ils furent à Lille, puis au Paris SG
Christophe Landrin : formé à Lille, il y a joué de 1996 à 2005 (161 matches, 15 buts), à Paris de 2005 à 2006 (26 matches, 2 buts).
Stéphane Pichot : à Lille de 2000 à 2004 (117 matches), à Paris de 2004 à 2006 (46 matches).
Aliou Cissé : à Lille de 1994 à 1997 (6 matches), à Paris de 1998 à 2001 (43 matches, 1 but).
Bernard Lama : à Lille de 1984 à 1989 (103 matches, 1 but), à Paris de 1992 à 1997 (177 matches) et de 1998 à 2000 (64 matches).
Oumar Dieng : à Lille de 1989 à 1991 (21 matches) et de 1992 à 1994 (62 matches, 1 but), à Paris de 1994 à 1996 (35 matches, 1 but).
Bernard Pardo : à Lille de 1979 à 1980 (2 matches), à Paris de 1991 à 1992 (6 matches).
Jocelyn Angloma : à Lille de 1987 à 1990 (92 matches, 13 buts), à Paris de 1990 à 1991 (36 matches, 6 buts).
Ils furent au PSG, puis à Lille
Edvin Murati : à Paris de 1992 à 1995 (30 matches en réserve), puis de 1996 à 1998 (1 match) et de 1999 à 2000 (16 matches), à Lille de 2000 à 2002 (30 matches, 1 but).
Amara Simba : à Paris de 1986 à 1991 (57 matches, 9 buts) puis de 1991 à 1993 (38 matches, 10 buts), à Lille de 1995 à 1997 (39 matches, 4 buts).
Thierry Rabat : à Paris de 1986 à 1988 (50 matches, 1 but) puis de 1989 à 1990 (22 matches, 1 but), à Lille de 1995 à 1997 (60 matches).
Christian Perez : à Paris de 1988 à 1992 (127 matches, 22 buts), à Lille de 1994 à 1995 (21 matches).
François Brisson : à Paris de 1975 à 1979 (63 matches, 6 buts) et de 1980 à 1981 (17 matches), à Lille de 1990 à 1993 (88 matches, 17 buts).
Bernard Bureau : à Paris de 1978 à 1981 (43 matches, 11 buts), à Lille de 1983 à 1985.
Il fut à Paris, puis à Lille, puis à Paris
Pascal Nouma : à Paris de 1989 à novembre 1992 (19 matches), puis à Lille de novembre 1992 à 1993 (22 matches, 2 buts), et de retour à Paris de 1994 à 1996 (51 matches, 10 buts).
Il fut à Lille, puis à Paris, puis à Lille… puis à Paris
Pierre Dréossi : à Lille de 1976 à 1978 (31 matches), à Paris de 1978 à 1979 (36 matches), puis de retour à Lille de 1979 à 1983 (144 matches, 4 buts), et enfin de nouveau à Paris de 1988 à 1989 (18 matches).
Et dans le staff ?
Bertrand Reuzeau : joueur à Lille en 1991, actuellement directeur de la formation et de la pré-formation et entraîneur de l’équipe réserve à Paris.
Francis Graille : président du LOSC de 2001 à 2002, puis président du Paris Saint-Germain de 2003 à 2005.
Guy Lacombe : joueur à Lille de novembre 1986 à 1987, puis entraîneur à Paris de décembre 2005 à janvier 2007.
Vahid Halilhodzic : joueur à Paris de 1986 à 1987 (18 matches, 8 buts), puis entraîneur à Lille de 1998 à 2002 et entraîneur à Paris de 2003 à février 2005.
Philippe Bergeroo : joueur à Lille de 1978 à 1983, puis entraîneur-adjoint à Paris de 1998 à 1999 et entraîneur principal de 1999 à décembre 2000.
Georges Peyroche : joueur à Lille de 1965 à 1967, puis entraîneur à Paris de 1979 à 1983 et de 1984 à 1985.
Historique : les stats plus ou moins indispensables…
Bilan des confrontations Paris SG - Lille en L1
Paris SG - Lille à domicile : retrouver les bonnes habitudes
Le PSG ne s’est plus incliné contre Lille au Parc des Princes depuis son retour en Ligue 1, en 2000/2001. La dernière défaite parisienne remonte en fait à avril 1996 (0-1). Avant cela, les Rouge & Bleu avaient enchaîné six succès consécutifs entre 1989 et 1994.
- Tous les résultats des PSG-Lille en L1 depuis 15 ans
1970/1971 : Paris SG et Lille OSC en D2
1971/1972 : Paris SG 4-1 Lille OSC
1972/1973 : Paris SG en D3, Lille OSC en D2
1973/1974 : Paris SG et Lille OSC en D2
1974/1975 : Paris SG 0-0 Lille OSC
1975/1976 : Paris SG 2-2 Lille OSC
1976/1977 : Paris SG 2-1 Lille OSC
1977/1978 : Lille OSC en D2
1978/1979 : Paris SG 0-0 Lille OSC
1979/1980 : Paris SG 2-2 Lille OSC
1980/1981 : Paris SG 4-1 Lille OSC
1981/1982 : Paris SG 0-1 Lille OSC
1982/1983 : Paris SG 4-1 Lille OSC
1983/1984 : Paris SG 4-5 Lille OSC
1984/1985 : Paris SG 2-3 Lille OSC
1985/1986 : Paris SG 3-0 Lille OSC
1986/1987 : Paris SG 1-1 Lille OSC
1987/1988 : Paris SG 1-3 Lille OSC
1988/1989 : Paris SG 1-1 Lille OSC
1989/1990 : Paris SG 2-1 Lille OSC
1990/1991 : Paris SG 2-0 Lille OSC
1991/1992 : Paris SG 2-0 Lille OSC
1992/1993 : Paris SG 3-0 Lille OSC
1993/1994 : Paris SG 2-1 Lille OSC
1994/1995 : Paris SG 3-0 Lille OSC
1995/1996 : Paris SG 0-1 Lille OSC
1996/1997 : Paris SG 3-1 Lille OSC
1997/1998 : Lille OSC en D2
1998/1999 : Lille OSC en D2
1999/2000 : Lille OSC en D2
2000/2001 : Paris SG 2-2 Lille OSC
2001/2002 : Paris SG 0-0 Lille OSC
2002/2003 : Paris SG 1-0 Lille OSC
2003/2004 : Paris SG 1-0 Lille OSC
2004/2005 : Paris SG 1-1 Lille OSC
2005/2006 : Paris SG 2-1 Lille OSC
2006/2007 : Paris SG 1-0 Lille OSC
2007/2008 : Paris SG 1-1 Lille OSC
Paris SG - Lille à Paris : autres chiffres
Lille a souvent été présenté comme la bête noire du PSG. Si cela est vrai à l’extérieur, ce n’est en revanche pas du tout le cas au Parc des Princes. Avec 16 victoires, 10 matches nuls et 5 défaites en 31 matches, le bilan du PSG contre Lille s’inscrit en fait dans la moyenne des autres équipes de L1. [1].
Avec seulement 2,81 buts par match en moyenne, les PSG-Lille sont plus prolifiques en but que les autres matches au Parc : lors des autres rencontres du PSG, la moyenne est de 2,65. Les deux équipes en sont responsables : le détail indique 1,00 but marqué par les Lillois en moyenne (contre 0,93 par les autres adversaires), et 1,81 but pour le PSG (contre 1,70 face aux autres clubs).
Le PSG contre Lille au total (domicile et extérieur)
Compte tenu du bilan catastrophique du PSG à Lille en Ligue 1 (3 victoires en 31 matches), les résultats du PSG face à Lille sont globalement très moyens : les Nordistes sont la quatrième équipe la plus redoutable pour les Parisiens avec 31 % de victoires seulement, et 42 % de défaites !
À Nice, le PSG a enregistré sa 400e défaite en première division.
Les confrontations entre Paris et Lille sont bien moins spectaculaires que la moyenne : 2,35 buts par match (1,16 pour Paris ; 1,19 pour Lille), contre 2,54 pour les autres matches du PSG en première division (1,39 but marqué ; 1,16 but encaissé).
Précédentes confrontations entre le PSG et Lille en coupes
En coupe, le PSG n’a affronté qu’une seule fois le LOSC depuis 1970 :
en 2005/2006, avant de battre les Marseillais en finale, les Parisiens avaient écarté les Lillois en quarts de finale, en s’imposant 2-1 au Parc grâce à des buts de Kalou et Pauleta, malgré l’ouverture du score de Tavlaridis.
Histoires de Paris SG - Lille
Retour sur quelques uns des matches PSG - Lille.
12 mai 2001, 33e journée de D1 : 2-2
Dernier match de la saison au Parc des Princes. Après avoir passé l’essentiel de l’année 2001 dans la deuxième partie du classement, le PSG de Luis Fernandez à l’occasion d’améliorer légèrement son rang et d’accrocher une qualification pour l’Intertoto en faisant de bons résultats sur les deux derniers matches.
Le PSG reçoit d’abord Lille, promu-surprise qui est à la 4e place du classement, grâce au coaching rigoureux de Vahid Halilhodzic. Le joueur lillois qui flambe s’appelle Bruno Cheyrou ; c’est d’ailleurs lui qui ouvre le score pour Lille en début de match. Le PSG réussit à égaliser en début de deuxième mi-temps : Jimmy Algérino, qui fait ses adieux au Parc des Princes après cinq saisons pleines au club, déborde sur son côté droit, son centre est mal repoussé par les Lillois, et Mikel Arteta reprend de volée et marque. À 19 ans, celui que Luis Fernandez a découvert, et qui quelques mois plus tôt s’était baladé en Ligue des Champions face au Milan AC, inscrit son premier but en professionnel.
La joie est de courte durée puisque Cheyrou marque à nouveau. Luis Fernandez fait donc rentrer sa dernière gâchette offensive : Mickaël Madar. Celui-ci avait passé la première partie de la saison au chômage. Au mercato hivernal, il devait s’engager avec Strasbourg, qui lui promettait une place de titulaire. En attendant, pour maintenir sa forme, Luis l’avait autorisé à s’entraîner avec les Parisiens. Madar a tellement donné satisfaction qu’il lui a été offert un contrat de six mois. Il renonce donc à sa place de titulaire en Alsace pour évoluer sur le banc à Paris. Et pour ce match contre Lille, c’est lui qui arrache l’égalisation en reprenant un coup-franc de Laurent Robert — qui disputait aussi son dernier match au Parc, mais on ne le savait pas à l’époque…
Finalement, ce match nul mettra les deux équipes en bonne position pour atteindre leur objectif respectif : Paris se qualifiera pour l’Intertoto, et Lille finira troisième, qualifié en Ligue des Champions.
Cliquez-ici pour voir le but d’Arteta
Cliquez-ici pour voir le but de Madar
10 janvier 2004, 20e journée de L1 : 1-0
Reprise du championnat après la trêve hivernale. L’ancien Lillois Halilhodzic dirige le PSG avec brio, les Parisiens sont au cœur d’une longue série d’invincibilité. Le LOSC est bien plus en difficulté et se bat pour rester en L1.
Comme d’habitude à cette période de l’année, les équipes étrennent leurs nouvelles recrues. Si à Paris, Ljuboja n’est pas encore arrivé, les Lillois ont eux frappé un grand coup : ils ont recruté un défenseur grec qui évoluait à Arsenal, Tavlaridis. Il va à coup sûr rassurer une défense nordiste à la peine.
Le match commence et d’emblée, Reinaldo se trouve en position de frappe. Malheureusement, il se rate, et son tir s’apprête à rejoindre les tribunes des supporters. Sauf que Tavlaridis passe par là, et décide quand même d’assurer le coup en prenant la balle de la tête… But contre son camp de Tavlaridis. Ensuite, il ne se passe pas grand chose, la reprise semble difficile pour les deux formations. L’Argentin Juan Pablo Sorin tentera bien de marque sur un coup du foulard, mais sans réussite.
Cliquez-ici pour voir le but de Tavlaridis contre son camp
Belle victoire des Parisiens, mais malgré cela, ils semblent bien trop loin pour inquiéter la formation de rêve qui caracole en tête du championnat : Monaco. On peut d’ailleurs citer ce passage des Cahiers du Foot juste après ce match contre Lille :
Il sera peut-être intéressant de relire, dans quelques semaines, cet amusant papier de L’Équipe paru lundi dernier, qui voit dans le PSG « le dernier rempart » pouvant empêcher l’AS Monaco de remporter le titre de champion de France. On peut ainsi y lire que l’équipe parisienne compte pour principal atout la réussite qui l’habite depuis près de deux mois. Pour le quotidien sportif, le penalty manqué par Jean-Claude Darcheville lors de la rencontre face aux Girondins, les buts inscrits à la dernière minute ou les « penalties non sifflés » contre le PSG semblent constituer des qualités suffisantes pour rivaliser avec la fluidité du jeu, les qualités techniques et l’efficacité monégasque. La chance comme principal argument pour justifier le statut de prétendant au titre, voilà qui laisse pensif.
Pour rappel, le PSG, actuellement deuxième du championnat, compte 7 points de retard sur les Monégasques avec un match en plus ainsi qu’un écart de –11 à la différence de buts. Sans oublier que le club parisien pourrait reculer à la 4e place si Sochaux et Lyon remportent le match en retard qu’il leur reste à disputer à domicile. Après s’être enflammé suite au bon début de saison de l’OM, L’Équipe prend cette fois en marche le wagon parisien.
Il est en fait plus intéressant de relire ce passage des Cahiers du Foot : Paris a fini devant Monaco.
21 septembre 2005, 8e journée de L1 : 2-1
Le PSG de Laurent Fournier fait plutôt un bon début de saison, malgré quelques difficultés à l’extérieur. Le PSG a surtout le bonheur de compter sur un Pauleta absolument irrésistible qui est alors dans une grande forme physique. Rothen et Kalou étant absents, Fournier titularise pour la première fois le jeune espoir parisien Rudy Haddad.
Le match commence par un but évitable. Édouard Cissé, qui n’est alors pas en veine — il enchaîne alors les expulsions et petites erreurs à grosses conséquences —, tente un contrôle de la poitrine devant sa propre surface. Le contrôle est raté et Fauvergue marque. Heureusement, Vikash Dhorasoo est dans l’un de ses rares bons jours. Il élimine plusieurs Lillois sur le côté droit avant d’adresser une merveille de centre enroulé pour la tête de Pauleta : égalisation. En deuxième période, une longue ouverture d’Armand est suivie par une belle passe sans contrôle de Landrin pour Pauleta — toujours impérial dans ses appels —, qui n’a plus qu’à remporter son duel face à Sylva.
Victoire qui place Paris à la deuxième place du classement — ce qui visiblement n’était pas suffisant pour Pierre Blayau, le président parisien qui licenciera Fournier à Noël.
11 avril 2006, quart de finale de coupe de France : 2-1
Durant la même saison, Lillois et Parisiens se retrouvent. Mais pas mal de choses ont changé depuis : Guy Lacombe est maintenant sur le banc parisien, et le classement n’est plus aussi bon. Le calendrier ayant été aménagé pour favoriser la préparation française à la coupe du monde, les derniers tours de coupe de France s’enchaînent très vite : du quart de finale à la finale, il n’y aura que deux semaines et demi. Le scénario est identique au match de championnat : c’est Lille qui ouvre le score par Tavlaridis, qui cette fois a bien compris dans quel sens mettre ses têtes.
L’égalisation parisienne arrive assez vite : sur un coup-franc très travaillé de Paulo Cesar, Cissé va chercher une balle que tout le monde croyait sortie, la remet face au but et Kalou marque tranquillement de la poitrine. Le gardien lillois, sans complexe, réclamera une main. Cissé qui s’arrache pour récupérer une balle et la donner à Kalou : un prémisse de ce qui se passera en finale.
En seconde période, Pauleta qui a jusque-là toujours marqué à chaque tour de coupe de France qu’il a disputé, décide de briller. Pancrate part en dribble, il y a plusieurs contres dans la surface Lilloise, ça cafouille… Le Portugais met de l’ordre dans tout ça et effectue une frappe enroulée qui termine en lucarne. Le Lillois Odewingie tape la barre dans les arrêts de jeu, mais le PSG tient sa qualification.
Et le PSG ira au bout, quelques semaines plus tard, gagnant sa 7e Coupe de France.
19 aout 2006, 3e journée de L1 : 1-0
Après une défaite face à Lorient, et un match nul jugé mauvais à Valenciennes [2], le PSG peut se racheter lors de l’affrontement face à Lille, récent troisième du championnat.
Le match est très intense, et très rythmé, l’adversaire lillois étant très rugueux. Le PSG compte encore sur Vikash Dhorasoo qui réalise ce soir-là un très gros match [3]. Le match est âpre mais comporte très peu d’occasions. C’est comme souvent sur coup de pied arrêté que tout se joue. Le PSGl obtient un coup-franc à la limite de la surface. Pauleta le tire malicieusement à ras de terre, Tony Sylva, le gardien lillois, se troue complètement et laisse filer la balle. C’est exactement le même but qu’avait inscrit Platini face à Arconada en finale de l’Euro 84… au Parc des Princes, et sur le même but.
Le match se poursuit, et Pauleta, encore lui, subit une faute de Schmitz en position de dernier défenseur ; celui-ci est donc expulsé, puis le Portugais tire sur la barre.
Victoire parisienne, qui ne sera pas confirmée puisque le PSG aura ensuite énormément de mal à s’imposer. À noter que cette rencontre marque la première titularisation au Parc des Princes du jeune Boukary Dramé, que tout le monde juge alors extrêmement prometteur…
26 août 2007, 5e journée de L1 : 1-1
Il s’agit de la dernière rencontre en date, au début de la saison passée. Paul Le Guen doit déjà trouver des solutions, le PSG n’ayant toujours pas gagné le moindre match, et n’ayant inscrit qu’un seul but. Sur l’aile droit, Loris Arnaud est titulaire pour la deuxième fois de sa carrière, et pour la première fois au Parc des Princes.
Comme il était écrit que rien ne pouvait bien aller à domicile cette saison-là, c’est évidemment Lille qui ouvre le score. Sur coup de pied arrêté, Makoun, au duel avec Digard, reprend un ballon de la tête et marque. Le jeune Didier Digard expliquera après le match : « sur le duel, il la voulait plus que moi, c’est tout ». Même si cette phrase est difficile à entendre, c’est courageux d’avouer ceci publiquement.
En deuxième mi-temps, Diané obtient un penalty que le capitaine Pauleta ne tire pas très bien : arrêt de Sylva. La défaite se profile quand Clément, plein de hargne, récupère un ballon très haut, le ballon finit par échouer dans les pieds de Pierre-Alain Frau qui égalise. Ce joueur donne un point au PSG, lui qui n’a jamais démérité au club, mais qui n’a tout simplement jamais eu de chance — pensons à sa suspension de deux mois — et qui n’a jamais réussi à être à l’aise au club. Il finira par partir et tentera de se relancer au mercato d’hiver à… Lille.