En se faisant égaliser en toute fin de match, le PSG a perdu, à domicile, deux précieux points dans la course aux premières places. L’entraîneur Antoine Kombouaré s’est montré particulièrement déçu en conférence de presse même s’il a globalement apprécié la prestation des siens, si l’on excepte un manque d’efficacité fortement préjudiciable.
Avec les trois points, Paris aurait pris la tête du classement de L1 — au moins jusqu’à ce soir et la rencontre de Lille. Mais ce n’est pas ce qui intéresse, dans l’immédiat, le coach parisien, qui préfère retenir le contenu proposé par ses joueurs :
Je le répète : ce n’est pas ça [le classement] qui est important à mes yeux. Ce qui est important, c’est de voir l’équipe rester invaincue, aller de l’avant, se procurer des occasions, même s’il faut être plus solide défensivement. Mais j’aime beaucoup le comportement de mon équipe en ce moment […], on fait un grand match. On est mené au score, on relève la tête, on égalise et on marque un deuxième but tout à fait normalement. On n’a pas l’efficacité qu’on espère, mais il y a en face des défenseurs et un gardien qui font leur boulot. Ce n’est pas parce qu’on est favori que les trois points tombent automatiquement dans l’escarcelle.
De la solidité défensive, il en aurait fallu effectivement un peu plus pour que Paris termine la soirée avec le sourire. Mais, à deux minutes du terme, l’attaquant monégasque Daniel Niculae a gâché la fête parisienne en inscrivant le second but de l’ASM. Un but d’autant plus frustrant étant données les conditions dans lesquelles il a été inscrit :
Stéphane Sessegnon prend un coup, il est au sol, et l’arbitre décide de laisser continuer le jeu. C’est le seul qui décide, le but est valable. On attendait tous qu’il siffle, parce qu’on est diminué avec un joueur en moins, mais on aurait pu dégager en touche [1], aussi. Tant que l’arbitre n’a pas sifflé, il faut se battre, assurer les marquages, jouer jusqu’au bout. On est frustrés parce qu’on attend de l’arbitre qu’il siffle, mais il a pris la bonne décision puisque Stéphane n’est pas blessé. Je suis plus frustré parce qu’on a eu les situations pour tuer le match avec un troisième but. Ruffier fait encore un très bon match ; nous, on a été maladroits, peut-être que le terrain ne nous a pas aidés.