Avant de passer en revue les forces en présence des deux côtés ou d’évoquer l’arbitre, prenons quelques lignes pour vous rappeler brièvement qui sont les Lillois.
Présentation de l’adversaire
Lille Olympique Sporting Club Lille Métropole, qui êtes-vous ?
Issu d’une première fusion entre l’Olympique Lillois et l’Iris Club Lillois en 1941, et d’une seconde fusion avec le SC Fives en septembre 1944, le LOSC est né en novembre de la même année. C’est alors une grande équipe de l’après-guerre — la « machine de guerre », comme elle est surnommée —, et qui le restera jusqu’au milieu des années 1950. Le LOSC remportera durant cette période cinq coupes de France (1946, 1947, 1948, 1953 et 1955) et deux titres de Champion (1946 et 1954). Il échouera en finale en 1945 et 1949, et sur la deuxième marche du podium en championnat en 1948, 1949, 1950 et 1951. Son palmarès est inchangé depuis.
Se trouvant dans une situation financière délicate à l’issue de cette période, le LOSC va être obligé de vendre ses meilleurs joueurs pour y faire face. Mais incapable de reconstruire une équipe compétitive, le club fera la navette entre la D1 et la D2 pour finalement descendre en D3 en 1969, et ainsi abandonner la section professionnelle. Le LOSC ne vit qu’une saison en D3 et reprend ses allers-retours entre D2 et D1. Toujours sujet à des problèmes financiers, c’est la Mairie qui va intervenir à l’issue de la saison 1972/1973. Le club est transformé en société d’économie mixte, et la ville de Lille, qui détient désormais 80 % du LOSC, choisit les présidents. Stabilisé financièrement, le LOSC devient un club moyen de milieu de classement, finissant entre la 6e et la 17e place durant une période de 20 ans (1978-1997). Tout de même, à la fin de cette période, le LOSC évite une relégation financière de justesse, et vend à nouveau ses joueurs vedettes. Et l’histoire se répète puisque le club descend en deuxième division en 1997.
Vahid Halilhodzic arrive en 1998 avec pour objectif de faire remonter les Dogues au plus haut niveau. Côté coulisse, la Mairie prépare la privatisation du club… Deux repreneurs s’affrontent, et c’est le ticket Luc Dayan / Francis Graille qui va l’emporter. Président en mars 2000, Luc Dayan laissera son fauteuil à son compère un an plus tard. Sur le terrain, Coach Vahid et ses joueurs remontent en Ligue 1 en 2000, et se qualifient pour la première fois de l’histoire du LOSC en Ligue des Champions grâce à leur troisième place obtenue à l’issue de leur première saison. Éliminant Parme lors du tour préliminaire avec un fantastique but de Ecker, Lille va affronter La Corogne, Manchester et l’Olympiakos !
En 2002, la paire Vahid Halilhodzic / Francis Graille, en conflit avec Luc Dayan, va quitter le club. C’est Michel Seydoux qui achète les parts de Graille, et Claude Puel succède au Bosnien. Sous la houlette du nouvel entraîneur, le club termine 2e en 2005 et accède ainsi directement à la phase de poules de Ligue des Champions. À la tête du club, c’est au tour de Dayan de partir, remplacé par Isidore Partouche. Michel Seydoux devient actionnaire majoritaire, il structure progressivement le LOSC en créant le centre d’entraînement de Luchin. La saison suivante, le Stadium Nord n’étant pas homologué, c’est au Stade de France que le LOSC va disputer ses rencontres européennes : il finira 3e (devant Manchester United, qu’il bat 1-0 au SDF), et continue sa route en coupe UEFA.
En 2006/2007, c’est la troisième participation en cinq ans à la Ligue des Champions pour le LOSC. Ne pouvant toujours pas jouer dans son stade, il obtient le nul à Bollaert contre le Milan AC, et devient même le premier club français à vaincre le Milan AC sur sa pelouse du stade San Siro. C’est même la seule équipe invaincue en Ligue des Champions face au futur vainqueur. En huitièmes, les Lillois croisent à nouveau la route des Mancuniens, et se feront éliminer (deux défaites 1-0). Cette élimination laisse un goût amer et le groupe, alors 3e au classement de la L1, se démobilise, perd 7 de ses 11 derniers matches et finit la saison à la 10e position.
La saison 2008/2009 du LOSC
Après un début de saison catastrophique — deux défaites et un match nul lors des trois premières journées —, les Lillois ont redressé la barre : ils sont passés de la dernière place à la cinquième, grâce à cinq victoires et quatre matches nuls lors des neuf journées suivantes. Le LOSC est ainsi invaincu depuis le 16 août dernier en L1.
Par ailleurs, les Nordistes se sont fait sortir dès les seizièmes de finale de la coupe de la Ligue par Montpellier (2-2, 4 tirs au but à 2).
Autres infos diverses autour de PSG - Lille
L’arbitre du match : Philippe Kalt
Arbitre international, Philippe Kalt (40 ans, Alsace) dirigera son huitième match de L1 cette saison. Il a déjà croisé la route du PSG cette saison puisqu’il a mené les débats lors du déplacement à Monaco en coupe de la Ligue, où se sont qualifiés les Parisiens (0-1).
La saison dernière, Philippe Kalt a arbitré les Parisiens une seule fois, à Lyon pour une défaite 4-2.
Le LOSC plus spectaculaire en seconde mi-temps
Sur les 13 buts encaissés par les Lillois, 9 l’ont été durant la seconde mi-temps, dont 4 dans le dernier quart d’heure et le temps additionnel. Les joueurs du LOSC ayant également marqué plus souvent au retour des vestiaires qu’en première mi-temps, ce sont au total 19 des 30 buts marqués lors des matches de Lille (soit 63 %) qui ont été inscrits après la pause.
De son côté, le PSG est 18e en première période.
Ceara sous la menace d’une suspension
S’il est averti ce soir contre Lille, Ceara sera suspendu pour le match PSG - Lyon samedi 22 novembre.
Tableau de marche
Les autres matches de la 13e journée :
Bordeaux 2-0 Auxerre
Caen 0-1 Le Havre
Grenoble 0-3 Marseille
Lorient 0-1 Nice
Monaco 0-1 Lyon
Sochaux 2-1 Le Mans
Nantes 1-1 Toulouse
Saint-Étienne - Rennes
Valenciennes - Nancy
Paris SG - Lille
Onzième avec 17 points après les résultats de samedi, le PSG pourra accéder à la sixième place en cas de victoire — si Rennes perd à Saint-Étienne et que Paris l’emporte par au moins deux buts d’écart.