Ce dimanche, dans L’Équipe, Zoumana Camara évoque le manque de caractère de l’équipe parisienne et le soutien du public.
On ne doit pas céder à la fatalité en se disant qu’on n’y peut rien. Quand elles sont menées, certaines équipes donnent l’impression de pouvoir revenir. Pas nous. Contre Lorient, on a touché le fond du fond. Les gens ont été choqués par notre résignation. […] Le groupe vit très bien en dehors des matches. Mais il doit se dire que s’engueuler pendant un match n’empêche pas de gagner et de jouer ensemble. On doit même être capables de s’insulter pour se dire certaines choses ! Après, quand le match est fini, on tourne la page et on s’explique : « Si je t’ai pourri, c’est parce que j’attendais que tu te replaces à tel endroit, etc. » On se parle plus qu’avant pendant les matches, mais on doit encore aller plus loin. […]
Pour que le PSG redevienne fort, on doit sentir une unité globale, des joueurs comme des supporters. Quand on arrive au Parc, on doit ressentir des ondes positives, se dire que le public va pousser tous les joueurs — tous, j’insiste — pour aider l’équipe à gagner, à s’arracher. Les choses ne sont pas toujours aussi fluides. Les joueurs aussi doivent se souder entre eux, mettre leur ego et leurs états d’âme de côté… Moi, je ne désespère pas du PSG. Sinon, je partirais. Je suis très fier de porter ce maillot.
- Zoumana Camara (photo Éric Baledent)