Vendredi soir, L’Équipe.fr et une dépêche AFP relayent des propos de Claude Makélélé dans L’Équipe magazine à paraître ce samedi. Il évoque son rôle en dehors des vestiaires cette saison et son avenir :
Je reste car le président [Sébastien Bazin] m’a assuré que le futur entraîneur désirait ma présence dans le club. C’était ma première condition. Je resterai sûrement une saison de plus sur le terrain, de façon un peu aménagée, car Sébastien Bazin veut que je joue jusqu’en 2010. Ensuite, je veux travailler pour le club, être à disposition du président, de l’entraîneur et du directeur sportif. Je suis très intéressé par le recrutement. Mon réseau à l’étranger, mon charisme et mon palmarès peuvent aider le club.
Oui, je pense avoir dérangé Paul Le Guen. C’est dommage, car dès mon arrivée, je lui avais dit : « Écoutez, je sais que vous ne vouliez pas ma venue au club. Mais je ne viens pas ici en vacances, ni en préretraite, vous le constaterez sur le terrain. » Quand je suis arrivé, le président [Charles Villeneuve] voulait que je sois à la fois joueur et son conseiller, mais je ne pouvais pas me le permettre car je suis d’abord joueur. Je l’ai dit à Le Guen, mais les circonstances [le départ de Villeneuve] ont fait que je me suis encore retrouvé le cul entre deux chaises car il n’y avait pas de vrai leader capable d’aller au-devant de la scène pour parler aux médias. C’est moi qui ai joué ce rôle. C’est normal qu’un joueur directement lié au président, ça puisse déranger. Mais ça m’a étonné que certains dirigeants ou l’entraîneur aient pensé que je prenais des décisions dans le club.
[Il faut] nettoyer les saletés qui restent, que ce soit au niveau des joueurs, du staff technique et de la direction. Personne n’est aveugle. Les grands clubs qui sont devenus très compétiteurs ont su faire le ménage. Et il faut faire ce ménage chez nous.