[Stats] Les buts du PSG en L1 2009/2010

Retour sur quelques éléments chiffrés pour illustrer la saison 2009/2010 du club de la capitale.
Partie 4 : les buts du PSG en L1.

Temps forts et temps faibles

 Diesel. Avec seulement quatre buts marqués lors de chaque premier quart d’heure — première comme deuxième période —, le PSG a toujours du mal à prendre rapidement le dessus sur son adversaire à la sortie des vestiaires.

 Deuxième mi-temps. Le PSG marque et encaisse environ 60 % de ses buts en deuxième période. Paris a notamment marqué la moitié de ses buts dans la dernière demi-heure. Le PSG débutant généralement face à Auteuil, c’est côté Boulogne qu’il fallait se placer pour voir le plus de buts parisiens : le PSG y a inscrit 59 % de ses buts.

 Dernier quart d’heure. Dans les quinze dernières minutes, Paris est parvenu à inscrire 14 buts. C’est son meilleur quart d’heure… mais c’est aussi son pire : 28 % des buts concédés par le club parisien l’ont été en fin de match.

 Championnat alternatif. Si les matches s’arrêtaient à la 71e minute, l’OM serait toujours champion ; Le Mans, Boulogne et Grenoble seraient toujours relégués… Mais le PSG serait classé 5e ! Plus l’on prend en compte les dernières minutes du match et plus le classement parisien recule, jusqu’à sa véritable treizième place.

Analyse des buts marqués

 Paris ne penche plus à gauche. À la trêve, moins d’un but sur quatre marqué par le PSG était venu du côté droit. L’équipe a inversé la tendance lors des matches retour : c’est finalement plus d’un but sur trois (34 %) qui provient de ce côté-là, contre 26 % seulement pour le côté gauche. La majorité des buts — 40 % — restent tout de même initiés plein axe.

 Coups de pied arrêtés. 76 % des buts parisiens ont été inscrits dans le jeu, soit 38 réalisations. Les autres se caractérisent ainsi : 6 sur coups francs, 4 sur penalties et 2 sur corners.

 Distance. Seuls 4 des 50 buts du PSG ont été marqués depuis l’extérieur de la surface. Dans la surface, plus d’un tiers viennent en fait des six mètres.

 Pied droit. Comme Hoarau la saison dernière, Mevlut Erding présente des stats très équilibrées : 7 buts du pied droit, 4 du gauche et 4 de la tête. Le bilan du PSG est en revanche plus traditionnel : 54 % du droit, 29 % du gauche, 14 % de la tête.

Analyse des buts encaissés

 La gauche résiste mieux. Les trois-quarts des buts encaissés par les Parisiens viennent de l’axe central ou du côté droit de la défense parisienne (37 % chacun), contre seulement 26 % de la gauche.

 Coups de pied arrêtés. Paris a concédé 13 de ses 46 buts sur coups de pied arrêtés : 6 sur coups francs, 4 sur corners et 3 sur penalties. 72 % des buts ont donc été encaissés dans le jeu.

 Distance. Si le PSG a encaissé l’essentiel de ses buts dans la surface (28 % dans les six mètres, 85 % au total), la proportion de frappes déclenchées hors de la surface atteint tout de même 15 % — soit deux fois plus que celle des buts marqués à cette distance.