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Retour chiffré sur la saison 2009/2010 du PSG

[Stats] Le jeu du PSG décortiqué

Les principales statistiques sur le PSG après la saison 2009/2010

mardi 15 juin 2010, par Gauthier B.

[Stats] Le jeu du PSG décortiqué

PSGMAG.NET fait le point sur la saison 2009/2010 du PSG en Ligue 1 : évolution du classement par rapport aux saisons précédentes, séries, implication des joueurs sur les buts, classements (défense, attaque, domicile, extérieur, fair-play, moyenne anglaise…), diffusions TV, affluences (à domicile et à l’extérieur), bilan mensuel, performances des joueurs et comparaison du PSG par rapport aux autres formations du championnat (possession de balle, tirs, centres, fautes, etc.) : toute la saison 2009/2010 est décortiquée point par point.

Retour sur quelques éléments chiffrés pour illustrer la saison 2009/2010 du club de la capitale.
Partie 6 : les performances collectives du PSG.

Ces analyses sont basées sur les statistiques réalisées par Amisco pour la LFP.

Possession de balle

Avec 49,5 %, le PSG est dans le ventre mou du classement de la possession de balle. Malgré des résultats nettement moins bons en deuxième partie de saison, cette statistique n’a pas chuté depuis la trêve, et l’on retrouve presque indifféremment le même chiffre à domicile ou à l’extérieur. À la vue des équipes de tête de ce classement — où l’on retrouve Bordeaux, Lyon, Marseille, Lille et Montpellier —, on pourrait penser qu’un score élevé est symptomatique d’une saison réussie. Sauf qu’Auxerre, 3e du dernier championnat est la 15e équipe en terme de possession, avec il est vrai un jeu particulièrement atypique.

Le détail n’est pas plus concluant : Paris a possédé le ballon dans le camp adverse 48 % du temps, ce qui fait de lui le 6e club sur ce critère. Lyon (5e, 48 %) et Marseille (2e, 50 %) ferment la marche, ce qui semble logique — plus une équipe prend le jeu à son compte, plus elle évolue dans le camp adverse. Mais juste derrière Marseille devance de peu Grenoble, pourtant lanterne rouge du classement de L1…

Occasions

Au niveau des occasions de but, nous avions déjà observé à la trêve une baisse par rapport à la période Le Guen. Sur cette deuxième partie de saison, le total a encore chuté : Paris termine l’exercice 2009/2010 en se procurant en moyenne 5,2 occasions par rencontre. Si à domicile Paris se trouve plutôt dans la moyenne haute du championnat, c’est surtout à l’extérieur que le bât blesse : avec 3 occasions de moyenne par match hors de ses bases, Paris est la 3e plus mauvaise équipe du championnat, à égalité avec Monaco — seuls Boulogne et Grenoble ont fait pire.

Avec si peu d’occasions, il n’est pas si étonnant de constater que le PSG n’a obtenu aucune victoire à l’extérieur en 2010 en championnat. On retrouve ici ce qui s’apparente à un réel problème dans les équipes coachées par Antoine Kombouaré : avec Strasbourg puis Valenciennes, en un peu plus de quatre saisons de L1, le Kanak n’avait gagné que 7 rencontres à l’extérieur. Au moment de son arrivée à Paris, il restait d’ailleurs sur près de deux années sans le moindre succès en déplacement.

Tirs cadrés et tirs

Le PSG est 6e au classement du nombre de tirs (13,6), et 3e au classement du nombre de tirs cadrés (5,6). En dépit de moins bons résultats en deuxième partie de saison, le PSG a bien plus tiré aux cages. Surtout, au niveau du ratio tirs cadrés / tirs, Paris — malgré une légère baisse — est la meilleure équipe du championnat, avec 41 % de tirs cadrés. Comme à la trêve, il n’y a toujours pas d’autre équipe qui passe la barre des 40 %. Par rapport aux autres clubs, il est toujours intéressant de noter qu’Auxerre est une des équipes qui tire le moins : 10,7 tirs par match en moyenne, seul Boulogne-sur-Mer fait moins.

Avec la huitième attaque de L1, le PSG n’a pourtant pas spécialement brillé offensivement. Son bilan est d’1 but tous les 10,3 tirs, ce qui le place à la 11e place sur ce critère, dominé par Lille (1 but / 8,3 tirs) et Marseille (1 but / 8,5 tirs). Dans son guide des statistiques, la LFP relève que les 9 meilleures équipes dans cet exercice figurent parmi les 10 premiers en L1.

Centres

Avec 27 centres par match cette saison, Paris compte exactement le même total que la saison dernière, lorsque avec Jérôme Rothen figurait dans l’effectif. Les titularisations quasi-systématiques de Christophe Jallet, qui centre énormément quel que soit son poste, y sont pour beaucoup, le joueur étant un des plus prolifiques dans l’exercice en L1 — il réalise plus de 10 centres par match à lui seul. Seul l’Olympique lyonnais devance le PSG dans cette moyenne.

En limitant l’analyse aux centres en jeu uniquement, la moyenne parisienne tombe à 19, et le PSG à la quatrième place. Ce chiffre reste tout de même étonnant puisque les joueurs de couloir offensifs, Sessegnon et Giuly, étaient loin de fournir de nombreux centres à chacune de leurs apparitions.

Enfin le score du PSG baisse à nouveau si l’on ne considère que les centres en jeu réussis : avec 21 % de succès en moyenne, les tentatives parisiennes figurent au 7e rang des plus efficaces. À noter que Lyon chute à la 11e place (20 %), et Lille à la 17e (17 %).

Corners obtenus

À la trêve, nous avions émis une tentative d’explication peu convaincante sur le faible nombre de buts marqués sur corner : Paris ne s’en procurait pas beaucoup. À la fin de la saison, Paris s’est procuré plus de 5 corners par rencontre, soit le 3e meilleur total de L1. Cela n’a pas fait du PSG une machine à marquer sur coup de pied de coin : avec des corners mal tirés et des joueurs de tête pas toujours capables de bien lire les trajectoires, le PSG n’a été que trop peu dangereux.

Pour preuve, deux buts seulement ont été marqués suite à des corners : l’un par Clément sur un renvoi de corner — face à Lille —, et l’autre par Erding, en reprenant du pied un corner très court de Sessegnon — à Lyon. Le but classique constitué d’un corner repris immédiatement de la tête n’a pas existé au PSG en 2009/2010.

Nombre de fautes commises

Avec 15,8 fautes par rencontre, Paris est dans la moyenne basse du championnat, confirmant ainsi sa deuxième place au classement du fair-play cette saison. De ce côté-là, le Paris de Kombouaré est dans la continuité de celui de Le Guen, qui avait fini premier à ce classement anecdotique. Il est à noter que c’est évidemment l’équipe de Montpellier, qui avait paru excessivement violente dès le premier match de la saison, qui compte le plus de fautes (19,2).

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