Après une défaite 2-0 à Monaco, Paris était attendu face à l’ogre lyonnais. La réponse du PSG fut plus que satisfaisante, bien que les deux équipes aient finalement partagé les points.
Paris méritait mieux
Frustration. Voilà le sentiment qui anime les rangs parisiens après la rencontre ayant opposé le PSG à l’OL. Frustration parce que face à une équipe capable de dépenser en deux mois de transferts l’équivalent du budget annuel total du Paris Saint-Germain, les hommes de Kombouaré ont parfaitement géré la rencontre… et pourtant, ils ne glanent qu’un petit point.
Pour une fois, Kombouaré avait réussi à mystifier les médias. Contrairement aux informations divulguées le matin dans la presse, c’est bien Luyindula et non Sankharé qui remplaçait Sessegnon, alors que Jallet se voyait chargé d’animer le flanc droit de l’attaque. Giuly quant à lui montait d’un cran, pour reconstituer le duo préféré de Le Guen, avec Hoarau en rôle de pivot.
Dès le début de la rencontre, les Parisiens se créent une occasion nette (frappe détournée en corner). Ils montrent une envie et une qualité technique qui perdureront toute la partie. Après avoir mis le pied sur le ballon quelques minutes, Lyon est obligé de laisser Paris s’exprimer… pendant tout le reste de la première mi-temps. Rarement le PSG aura dominé ainsi son adversaire, dans tous les secteurs du jeu.
Le milieu de lyonnais, étouffé par une paire Makelele–Clément monstrueuse, disparaissait de la circulation. Jallet — disponible et toujours attentif à aider Cearà dans ses tâches défensives —, Luyindula — systématiquement dangereux dans ses appels — et Giuly — qui a une nouvelle fois prouvé son extraordinaire vision du jeu, que ce soit dans ses appels ou ses ouvertures — ont dessiné un PSG digne des joutes européennes. Devant, Hoarau a pris le dessus sur Cris et Bodmer, peu rassurants dans l’axe et obligés à plusieurs reprises à commettre des fautes grotesques. Sur l’une d’elles — qui aurait pu valoir une exclusion à François Clerc, qui a mis à terre Ludovic Giuly alors que celui-ci partait seul au but —, Cearà envoyait une merveille de coup-franc en pleine lucarne. Coup-franc détourné in extremis dans les airs par un Lloris bien plus à l’aise face au PSG qu’en match international. Le ballon revenait sur Hoarau, dont la tête croisée était détournée comme il pouvait par Cissokho (21e).
Quelques minutes plus tard, c’est Giuly qui parvenait enfin à tromper le gardien lyonnais en déviant une frappe d’Hoarau (1-0, 29e). Cette ouverture du score sanctionnait une domination totale du PSG. Delgado et Lisandro Lopez aux abonnés absents, Govou transparent et Källström fantomatiques n’ayant pas eu une occasion à se mettre sous le crampon. Il faut dire que lorsque, de manière exceptionnelle, les Lyonnais parvenaient à passer la ligne tissée par Jallet, Clément et surtout Makelele, impressionnant de lucidité dans ses jaillissements, c’est Sakho qui venait couper les trajectoires avec un sens de l’anticipation et une vitesse à en faire baver un contingent de recruteurs britanniques.
Deux mystères pour cette mi-temps : comment Paris a-t-il pu ne pas aggraver le score, et comment les Lyonnais ont-ils pu finir à onze ? La première réponse tient en un joueur : Hugo Lloris. Seul digne de son statut de joueur de Ligue des Champions sur l’ensemble de l’équipe de l’OL, l’élève de Joël Bats a sans doute repoussé à très loin la prochaine titularisation de Mandanda chez les Bleus tant il a impressionné tous les observateurs. Et quand il était enfin battu, c’est Cissokho qui détournait la balle d’une arabesque de danse contemporaine, juste sur sa ligne. Réussite, quand tu nous tiens.
Pour ce qui est de la non-exclusion des défenseurs de l’OL, là en revanche on restera dans l’inexplicable. Cris, battu sur chaque ballon haut, a passé son match à prouver qu’il était possible de distribuer un coup de coude par phase de jeu sans récolter le second carton. Bodmer, pris de vitesse s’est lancé dans un test grandeur nature de résistance des tissus de maillots soumis à des tirages répétés. Pendant tout un match, ça fait long, les ingénieurs de Nike travaillent bien. Clerc a lui cisaillé Armand d’un tacle glissé en retard, le modèle spécial avec deuxième jambe relevée histoire de bien assurer le coup… sans même que la faute soit sifflée. Plus facile de préserver ses cages dans de telles conditions, bien sûr.
Seule réussite de l’OL, une tête de Lisandro juste avant la mi-temps. Histoire de bien faire comprendre à tout le Parc que malgré une insolente domination, le PSG n’avait pas su se mettre à l’abri. Heureusement, Coupet veillait.
La seconde période donnait lieu à un tout autre scénario. Delgado sorti, ce qui ne pouvait de toutes manières pas faire grande différence tant il avait été invisible, et remplacé par Pjanic, Lyon parvenait enfin à passer la ligne médiane avec le ballon. Mais sans réussir à se créer de véritable occasion. Dominer n’est pas gagner, comme Paris l’a appris à ses dépens à Monaco, et c’est en vain que l’OL jetait ses forces à l’assaut du but parisien. Mais chaque vague rhodanienne voyait jaillir un reflux parisien. Giuly, intenable et en état de grâce, voyait ses ouvertures trouver un coéquipier démarqué à tout coup. Luyindula étincelait sur son côté gauche, et Hoarau distribuait d’excellentes remises de la tête sur les dégagements de ses défenseurs. Combien d’occasions franches pour Paris ? Innombrable. On retiendra une frappe de Giuly en pleine lucarne que Lloris détournait de manière inexplicable, une ouverture au cordeau de Luyindula que Makelele, monté en attaque, ne pouvait reprendre… mais surtout une frappe trop écrasée, puis une tête, à bout portant, d’Hoarau, bien captée par Lloris, et enfin une reprise de volée dévissée. La tête laissera des regrets car si l’arrêt de Lloris reste exceptionnel, Hoarau semble avoir trop voulu assurer sa reprise, en la cadrant à tout prix. Quasi impossible à arrêter en l’état, elle devenait humainement inaccessible quelques centimètres plus loin à peine. Et à 2-0, difficile de parier sur une remontée des Lyonnais.
Quoique, avec l’équipe de Jean-Michel Aulas, on ne sait jamais. Non pas qu’elle soit irrésistiblement talentueuse, mais les dernières années montrent que statistiquement, elle bénéficie plus qu’à son tour de circonstances favorables lors des dernières minutes de jeu. Et là encore, c’est sur une action très contestable que l’OL reviendra au score. Alors même que sa domination prenait des accents de stérilité achevée, Lyon voyait Gomis marquer en position de hors-jeu, à cinq minutes de la fin du match (1-1, 85e).
Courageux jusqu’au bout, les joueurs du PSG auront multiplié les efforts pour ne se faire trahir que par le trio arbitral. Ils ont ensuite tenté de reprendre l’avantage. Mais un coup-franc de Chantôme, rentré en jeu à la place de Giuly à l’heure de jeu, fuyait le cadre, et Paris se voyait contraint d’abandonner deux points en route.
Le football rime souvent avec injustice. Surtout quand on ne joue pas dans l’équipe lyonnaise.
Une incroyable chaîne d’incompétence
Le tournant du match, plus que la tête d’Hoarau qui est bien tirée mais sortie par un Lloris juché sur le toit du monde, c’est l’action qui amène le but de Gomis. Car si les images prouvent que le buteur lyonnais est indiscutablement hors-jeu, les phases ayant précédé cette tête se voient elles aussi entachées de plusieurs irrégularités.
La première, peu flagrante à la télévision, a révolté l’ensemble du Parc des Princes. Lancé sur le côté droit de l’attaque parisienne, Clément Chantôme orientait une intelligente course vers la ligne de touche, prenant Cris de vitesse [1]. Mais le défenseur brésilien, pour empêcher Chantôme de recentrer vers l’axe asséna au jeune parisien plusieurs coups de coude derrière la nuque. Déséquilibré, l’international espoir tombait aux pieds de la tribune H et de l’arbitre-assistant… qui faisait signe de continuer à jouer. Lors des émissions de radio suivant la rencontre, plusieurs témoignages de supporters effarés dénoncèrent l’absence de réaction de l’arbitre assistant, mais aussi de Fredy Fautrel, pourtant bien placé. Que cette agression ne soit pas sifflée et ponctuée d’un carton relève de l’insulte aux lois du jeu. La violence du geste, le caractère d’annihilation d’action décisive, tout conduisait l’arbitre à sanctionner Cris. Pourtant, ce dernier récupéra impunément le ballon avant de relancer, de l’autre côté.
Une fois relevé, Chantôme couru rejoindre ses coéquipiers en défense, et vit une occasion de récupérer la balle, devant sa surface. Sauf qu’Ederson lui administra un croc-en-jambe… avec la bénédiction de l’arbitre. Là où certains évoquent une maladresse du Parisien qui aurait marché sur le ballon, ceux qui ont analysé les images se feront une plus juste idée de la réalité : Chantôme se retourne et voit son adversaire lui bloquer les jambes dans une faute on ne peut plus grossière. Et une nouvelle fois alors que Fredy Fautrel se trouvait à proximité de l’action ! Comment peut-on passer à côté d’une seconde faute aussi évidente ?
Tout ça pour qu’ensuite le troisième arbitre laisse Gomis marquer dans une position de hors-jeu incontestable.
Le refrain du complot, la thèse des arbitres corrompus n’a pas sa place ici. Chacun se doute bien que siffler un hors-jeu sur une déviation aussi rapide que celle qu’a adressé Lisandro à Gomis n’a rien d’évident. Il n’est pas question de contester la bonne volonté et l’honnêteté du trio arbitral. Mais on ne peut non plus contester que seule une sidérante chaîne d’événements dessinant chacun dans des tons toujours plus criants l’incompétence des trois arbitres de champs a permis à Lyon d’égaliser. Dans le Parisien, Fredy Fautrel obtiendra une note de 3, le commentaire d’Arnaud Hermant précisant que l’arbitre « a gâché un super match en accordant, avec son assistant, un but hors jeu à Gomis ».
Sans cette effarante compilation d’erreurs flagrantes, Lyon ne serait peut-être jamais revenu au score. Le peu d’occasions franches de l’OL l’illustre bien. Et une nouvelle fois, c’est l’incurie de l’arbitrage français qui détermine de l’issue d’une rencontre où côté parisien, du coach aux supporters, en passant par les joueurs, tous les acteurs de la rencontre se seront montrés irréprochables.
Car il faut souligner ici le fair-play, le calme et la dignité de tous les Parisiens, à commencer par Antoine Kombouaré, souvent montré du doigt pour son comportement. La classe de sa réaction d’après match est toute à son honneur. Espérons que les commissions en tout genre sauront s’en souvenir la prochaine fois qu’elles jetteront leur dévolu sur l’entraîneur parisien.
Autres infos autour du match
Les buts en fin de match
Sur sept buts concédés cette saison, le PSG en a encaissé cinq dans les cinq dernières minutes du temps règlementaire ou dans le temps additionnel. Le premier au Parc des Princes :
Montpellier-PSG : égalisation à la 90e+4 ;
Valenciennes-PSG : réduction du score à la 90e+1 ;
Monaco-PSG : ouverture du score à la 85e, deuxième but à la 88e ;
PSG-Lyon : égalisation à la 85e.
Sur la même période, Paris a inscrit un seul but, qui n’était pas décisif. Dans le dernier quart d’heure, alors que le PSG a encaissé cinq buts, il en a cependant marqué quatre. Mais un seul fut décisif :
PSG-Le Mans : troisième but à la 81e (Paris menait déjà 2-1) ;
Valenciennes-PSG : troisième but à la 84e (Paris menait 1-2, mais VA reviendra à 2-3 à la 90+1e) ;
PSG-Lille : deuxième et troisième buts à la 78e et 90e+1 (Paris menait déjà 1-0).
Du déchet dans le jeu de Claude Makelele
Pour Guillaume Dufy, Claude Makelele a été médiocre face à Lyon. Le reporter de L’Équipe lui a attribué une note de 4, alors que tous les Parisiens ont 6 ou 7 ! Pour seul commentaire, Dufy précise : « trop de déchet pour le capitaine parisien ». Les statistiques de L’Équipe indiquent pourtant 23 passes réussies sur 30 tentées, soit 77 % de réussite à cet exercice. Le score de l’ancien Madrilène est de 72 % selon les statistiques — encore provisoires — de la LFP [2], alors que la moyenne des Parisiens est de 75 %.
De son côté, Arnaud Hermant (le Parisien) a vu les choses différemment :
Makelele (7). Le capitaine a été précieux à la récupération du ballon et a fait jouer son expérience pour harceler constamment le milieu lyonnais. Un peu de déchet dans ses relances mais hier soir il avait ses jambes de 20 ans. Une seconde période impressionnante.
D’après le barème utilisé par le quotidien sportif pour noter les joueurs, cet écart pourrait s’expliquer par les deux malus suivants :
Le joueur est un milieu défensif qui a fait un travail ingrat et rate quelques passes ;
Le joueur traverse la zone mixte sans un regard pour les journalistes.
Le match de Guillaume Hoarau
Contrairement à ses précédentes rentrées, Guillaume Hoarau s’est procuré plusieurs occasions franches, dont une tête à bout portant que Lloris repousse de la main droite. La balle n’était pas assez croisée pour tromper la vigilance du gardien lyonnais, particulièrement en forme dimanche soir.
S’il est resté de longues secondes assis sur la pelouse après quelques unes des parades de Lloris, le deuxième meilleur buteur de L1 2008/2009 n’a pas semblé douter, tentant encore une reprise de volée en deuxième période. Après le match, il a tenu le même discours qu’en début de saison dernière, quand certains observateurs le jugeaient « trop tendre pour la L1 » après quelques occasions ratées :
Je suis conscient que si je réussis à marquer, cela change tout. En même temps, si on compare avec mon dernier match à Monaco (0-2), on peut voir que là, au moins, je me suis créé des occasions ! Je suis bien sûr déçu, mais je ne vais pas me mettre à douter.
Par ailleurs, le Réunionnais a, comme à son habitude, pris largement sa part à la construction du jeu parisien, redescendant chercher les ballons très bas. D’après les statistiques de la LFP [1], la position moyenne où Hoarau a touché ses ballons se situe à la sortie du rond-central — au même niveau que Giuly, mais plus bas que Luyindula.
Les motifs de satisfaction
Si le scénario laisse un goût amer (occasions non concrétisées, gardien adverse en état de grâce, égalisation tardive qui n’aurait pas dû être accordée), le jeu développé par le PSG offre un réel motif de satisfaction. les Parisiens ont perturbé l’OL, au point de se procurer de nombreuses occasions (15 tirs, dont 9 cadrés).
Après le match, Antoine Kombouaré affichait logiquement sa grande satisfaction :
Je n’ai rien à leur reprocher, ils ont été énormes ! S’ils jouent toujours comme ça, je n’aurai rien à dire, à part mettre un deuxième but. Lyon s’en tire très bien, il serait de mauvaise foi de dire le contraire.
De son côté, Claude Puel reconnaissait que Lyon n’était pas malheureux :
Au regard du match, c’est effectivement un très bon point de pris. Le PSG nous a laissé le ballon et nous a fait très mal en contre avec leur vitesse. On s’est fait bouger pas mal, heureusement que Hugo [Lloris] nous maintient dans le match.
La prestation des Parisiens est d’autant plus remarquable que le consensus d’avant match allait plutôt dans le sens d’une large domination de l’OL.
Rappelons par ailleurs que le PSG évoluait sans Mevlut Erding et Zoumana Camara, blessés, ni Stéphane Sessegnon, suspendu.
En vrac
Coupet à l’école des fans. À la fin du match, comme souvent, Sammy Traoré viendra jeter son maillot à Auteuil rouge. Après le Malien, Grégory Coupet s’approchera du Virage Auteuil pour saluer les supporters parisiens… puis les supporters lyonnais situés juste à côté, puis de nouveau les supporters parisiens.
Joël Bats expulsé. Après l’ouverture du score parisienne, l’entraîneur des gardiens lyonnais fut expulsé pour avoir contesté la validité du but de Giuly. L’ancien attaquant de l’OL n’était pourtant pas hors-jeu. De son côté, Antoine Kombouaré est resté très calme malgré les trois erreurs d’appréciation du trio arbitral sur l’égalisation lyonnaise…
Giuly et les « ex ». Comme la saison dernière, Ludovic Giuly a inscrit un but à son ancienne équipe. Décidément, il n’y a que le PSG pour encaisser un but de ses anciens joueurs… Ou pas. Plus globalement, quatre anciens de l’OL ont réalisé un très bon match avec le PSG dimanche : Coupet, Clément, Giuly et Luyindula.
Propagande aulassienne. Le site officiel de l’OL raconte l’égalisation de Gomis : « Sur un centre de Cissokho, Lisandro prolongea le cuir au deuxième poteau vers Bafé Gomis qui, à l’extrême limite du hors-jeu, crucifia Greg Coupet à bout portant (85e). »
Pauleta superstar. Un peu plus d’un an après son dernier match au Parc des Princes, Pauleta reçoit toujours le même accueil de la part du public parisien. Invité à donner le coup d’envoi avec deux supporters — un jeune et un plus âgé, abonné depuis 32 ans ! —, le Portugais fut longuement ovationné.
Le point sur les suspensions
Seul Clément Chantôme a été averti côté parisien. Il rejoint Armand, Bourillon Clément, Hoarau, Makelele et Sakho dans la liste des joueurs ayant reçu un carton jaune depuis le début de la saison, et qui seront donc menacés en cas de nouvel avertissement.
Par ailleurs, Sessegnon sera suspendu dès son prochain carton jaune, le Béninois ayant écopé d’un match de suspension avec sursis après son exclusion à Monaco.
Carte Passion PSG
À l’occasion du match PSG-Lyon, le club de la capitale lançait en grandes pompes la carte Passion PSG, sorte de version améliorée — et payante (29 €) — de la carte Esprit Club créée en 2002.
En guise de promotion, les tribunes latérales ont pu assister à un spectacle de pom pom girls.
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Banderoles, tribunes et photos
Les photos des tribunes sont disponibles sur les sites habituels :
Photos du match PSG 1-1 Lyon depuis Auteuil ;
Photos du match PSG 1-1 Lyon depuis Boulogne ;
Photos du match PSG 1-1 Lyon depuis Paris (1/2) ;
le site des Supras ;
fansupporters.com ;
le fil dédié au match de Mouvement Ultra.
Le site officiel du Paris SG propose également des photos du match et des tribunes.