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Parcours et bilan du PSG en coupes d’Europe

[UEFA] Un oeil dans le rétro : PSG - Santander

Souvenirs des précédentes confrontations entre le PSG et des clubs espagnols

mercredi 26 novembre 2008, par Gauthier B., Vivien B.

[UEFA] Un oeil dans le rétro : PSG - Santander

À l’occasion de la réception au Parc des Princes du Racing Santander, nous vous proposons de passer en revue le parcours global du PSG dans les compétitions européennes depuis ses débuts en 1982, avec un gros plan sur le parcours du club parisien en coupe UEFA (C3) lors de chacune de ses six participations d’une part, et les confrontations entre le Paris SG et des clubs espagnols d’autre part. Enfin, le tableau ne serait pas complet sans évoquer les joueurs ayant évolué en Espagne et au PSG (d’Arteta à Luccin, en passant par Heinze ou Ronaldinho).

Commençons ce rappel de l’historique du PSG avec un gros plan sur quelques uns des matches qui ont opposé le Paris SG à des clubs espagnols. Toutes les confrontations sont évoquées plus bas dans l’article.

Précédents matches du PSG contre des clubs espagnols

Retour sur les matches du Paris SG face à des clubs espagnols lors des coupes d’Europe.

PSG 4-1 Real Madrid : quarts de C3, 18 mars 1993

Le match référence du PSG… En quarts de finale, après une défaite 3-1 à Madrid le 2 mars, Paris assomme le mythique Real Madrid 4 buts à 1 au terme d’un match fantastique : des rebondissements, et une ambiance exceptionnelle… Weah ouvre le score sur corner (1-0), mais Paris doit encore marquer un but pour se qualifier. C’est chose faite à dix minutes de la fin, grâce à un but magistral de David Ginola : Valdo sert Weah, qui jongle, pivote et sert Bravo sur sa droite. Dos au but, l’ancien attaquant reconverti milieu par Fernandez remise de la tête pour El Magnifico, qui reprend de vole, sous la barre (2-0) ! Valdo ajoute un troisième but à une minute de la fin du match, Paris est quasiment qualifié (3-0). Mais quand, après avoir mené 3-0, Paris encaisse un but trois minutes après la fin du temps réglementaire et semble devoir se résigner à disputer les prolongations… un dernier coup-franc de Valdo et un dernier coup de tête magistral d’Antoine Kombouaré, à la 97e minute, permet au Paris SG de conclure de la plus belle des manières ce qui restera comme l’un de ses plus grands matches. Le Parc chavire, la légende européenne du PSG est en marche !

PSG 4-1 Real Madrid

PSG 2-1 Barcelone : quarts de C1, 15 mars 1995

Après six victoires en six matches de poule — et deux victoires lors du tour préliminaire —, le PSG affronte le FC Barcelone de Johan Cruyff en quarts de finale. Malgré le match nul (1-1) ramené du Nou Camp le 1er mars, les choses sont mal engagées puisque Bakero ouvre le score… Raï égalise de la tête et redonne espoir aux Parisiens, qui l’emportent finalement 2-1 sur une frappe pas très puissante mais incroyablement précise de Guérin aux 20 mètres. Luis Fernandez met son maître au tapis et Paris accroche un nouveau géant à son tableau de chasse…

But de Vincen Guérin (Paris SG 2-1 FC Barcelone)

Deportivo 0-1 PSG : demis de C2, 4 avril 1996

Si le PSG n’est pas inquiété par le Deportivo La Corogne lors de ce match aller en Espagne, il ne parvient pas à concrétiser sa domination, et le score reste nul et vierge quand Youri Djorkaëff, blessé depuis plusieurs semaines, rentre en jeu à quelques minutes de la fin du match. Pour l’un de ses premiers ballons, l’ancien Monégasque perce la défense espagnole et adresse une frappe parfaitement enroulée : 0-1 !

But de Youri Djorkaëff (La Corogne 0-1 Paris SG)

Au match retour, le 18 avril, Patrice Loko permet au PSG d’assurer définitivement sa qualification pour la première finale de coupe d’Europe de son histoire.

Barcelone 1-0 PSG : finale de C2, 14 mai 1997

Pour la deuxième année consécutive, le PSG se retrouve en finale de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. Contre le Barça de Ronaldo, Paris fait bonne figure, mais ne parvient pas à marquer. Sur un déboulé de l’attaquant brésilien dans la surface de réparation parisienne, Bruno N’Gotty est contraint à la faute ; Ronaldo transforme le penalty (1-0).

Patrice Loko frappera le poteau par la suite, et Leonardo ne parviendra pas à marquer le but qui relancerait les Parisiens. Le club parisien ne sera pas le premier club à conserver la C2…

PSG 1-3 Deportivo : 2e ph. gr. de C1, 21 novembre 2000

À cette époque, les huitièmes de finale de la Ligue des Champions étaient remplacés par une seconde phase de poule. Après être sorti plutôt brillamment de son premier groupe, le PSG aborde cette seconde phase en recevant le champion d’Espagne en titre, le Deportivo La Corogne. Le problème est que le club parisien est loin d’être au mieux : aucune victoire depuis un mois et le mémorable succès contre Rosenborg (7-2).

L’entraîneur Philippe Bergeroo doit faire avec quelques absences et notamment celle du capitaine Éric Rabesandratana. Le brassard revient donc au plus ancien Parisien d’alors, le latéral droit Jimmy Algerino. Porté par cette nouvelle affectation, l’ancien Castelroussin ouvre le score d’une belle frappe du droit que le gardien espagnol Molina laisse passer de façon particulièrement maladroite. Mais si l’équipe parisienne n’est pas au mieux, ce n’est pas pour rien : la deuxième mi-temps est catastrophique, les Espagnols marquent trois buts par Naybet, Turu Flores et Roy Makaay. Bergeroo est impuissant et les blessures dans son effectif font qu’il n’a aucune gâchette offensive à faire rentrer.

Le PSG amorce mal sa phase de poule, et surtout, cette défaite n’arrange pas les affaires de Philippe Bergeroo qui sera licencié, complètement lâché par les joueurs, deux matches et deux défaites plus tard.

Deportivo 4-3 PSG : 2e ph. gr. de C1, 7 mars 2001

Les deux équipes se retrouvent donc pour espérer voir un printemps européen. La poule s’est avérée bien plus serrée que prévu et après deux très bons matchs contre le Milan AC, le PSG peut encore espérer se qualifier à condition d’effectuer un sans faute contre La Corogne puis contre Galatasaray. Luis Fernandez constitue donc un véritable commando et aligne un très gros bloc défensif. Le secteur offensif ne repose que sur le talent de Jay-Jay Okocha, d’Ali Benarbia et de Laurent Leroy.

Le début de match conforte Luis Fernandez dans ses choix puisque le club espagnol, qui ne semble pas très impliqué, n’est pas très à l’aise. Et l’ouverture du score parisienne est logique : sur un ballon mal repoussé par la défense, Okocha reprend de volée et sa frappe contrée arrive au fond des filets. Juste avant la mi-temps, Laurent Leroy réalise le plus gros exploit de sa carrière. Le long de la touche, il humilie les défenseurs espagnols faisant successivement un petit pont, un crochet et une frappe pleine lucarne.

But de Laurent Leroy (La Corogne 4-3 Paris SG)

La deuxième mi-temps débute : les Galliciens reviennent en étant bien plus décidés, et cela commence à devenir irrespirable pour les Parisiens. Mais sur un contre, Jimmy Algerino joue son action jusqu’au bout et sert parfaitement Laurent Leroy, qui pousse la balle dans le but vide. Le PSG mène trois à zéro chez le champion d’Espagne en titre, c’est un authentique exploit qui se profile.

Malheureusement, ce PSG-là n’était pas façonné pour tenir un score, et Luis Fernandez ne peut que le constater. Malgré quelques changements défensifs, les Parisiens cèdent très vite et perdent tous leurs duels. Les Espagnols marquent ainsi deux buts de la tête coup sur coup par Pandiani puis par Tristan. 3-2 à trente minutes de la fin, c’est une toute autre histoire, et entre un cador du championnat d’Espagne et une équipe parisienne en plein doute, le rapport de force est biaisé : La Corogne marque deux autres buts de la tête par l’Uruguayen Pandiani.

Le coup est dur, mais les Espagnols étaient trop forts ce soir-là, et l’équipe de Luis Fernandez a eu le mérite de faire très bonne figure dans un match où ils étaient loin d’être favoris.

Joueurs ayant évolué en Espagne et au Paris SG

Dans les effectifs actuels

- Ludovic Giuly : au FC Barcelone de 2004 à 2007 (85 matches, 19 buts).

- Mateja Kezman : à l’Atletico Madrid en 2005/2006 (30 matches, 8 buts).

- Peguy Luyindula : à Levante de janvier à juin 2007 (11 matches).

- Claude Makélélé : au Celta Vigo de 1998 à 2000 (70 matches, 3 buts), au Real Madrid de 2000 à 2003 (93 matches).

- Fabrice Pancrate : au Betis Seville de décembre 2006 à juin 2007 (7 matches, 1 but).

- Peter Luccin : au Celta Vigo de 2001 à 2004 (97 matches, 7 buts), à l’Atletico Madrid de 2004 à 2007 (89 matches, 2 buts), au Real Saragosse en 2007/2008 (30 matches), au Racing Santander depuis 2008 (7 matches).

Dans le passé

- Mikel Arteta : en réserve du FC Barcelone de 1999 à 2000 (26 matches, 1 but), à la Real Sociedad de 2004 à janvier 2005 (15 matches, 1 but).

- Joaquim Agostinho : au FC Séville en 1995/1996, à Salamanque (D2) en 1996/1997, à Las Palmas (D2) en 1997/1998, à Malaga de 1998 à 2001 (D2 puis D1), à Ejido (D2) en 2003/2004.

- Andre Luiz : à Tenerife de 1997 à 1999 (35 matches, 2 buts), à Compostela en 1999 (19 matches, 1 but), à Tenerife en 1999/2000 (10 matches, 1 but).

- Nicolas Anelka : au Real Madrid en 1999/2000 (19 matches, 2 buts).

- Jocelyn Angloma : à Valence de 1997 à 2002 (120 matches, 5 buts).

- Gabriel Calderon : au Betis Seville de 1983 à 1987.

- Martin Cardetti : à Salamanque en 1998/1999 (24 matches, 5 buts), au Real Valladolid en 2003/2004 (12 matches).

- Dominique Casagrande : au FC Séville en 1997/1998 (31 matches).

- José Cobos : à l’Espanyol Barcelone de 1996 à 1998 (43 matches, 1 but).

- Cristobal : au FC Barcelone en 1987/1988, au Real Oviedo en 1988/1989, à Logroñés de 1989 à 1991, au FC Barcelone en 1991/1992, au Real Oviedo de 1992 à 1995, à l’Espanyol Barcelone de 1995 à 2001.

- Stéphane Dalmat : au Racing Santander en 2005/2006 (13 matches).

- Frédéric Déhu : au FC Barcelone en 1999/2000 (11 matches), à Levante en 2006/2007 (12 matches, 1 but).

- Enrique De Lucas : à l’Espanyol Barcelone de 1997 à décembre 2000 (58 matches, 10 buts) et en 2001/2002 (33 matches, 7 buts), à Alavès (D2, D1 puis D2) de 2003 à 2007 (126 matches, 19 buts), au Real Murcie en 2007/2008 (29 matches, 4 buts).

- Julio Cesar Dely Valdes : au Real Oviedo de 1997 à 2000 (103 matches, 39 buts), à Malaga de 2000 à 2003 (104 matches, 38 buts).

- Kaba Diawara : au RC Ferrol (D2) en 2001/2002 (14 matches, 4 buts).

- Didier Domi : à l’Espanyol Barcelone de 2004 à 2006 (22 matches).

- Boukary Dramé : à la Real Sociedad depuis 2008.

- Richard Dutruel : au Celta Vigo de 1996 à 2000 (128 matches), au FC Barcelone de 2000 à 2002 (15 matches), à Alavès en 2002/2003 (33 matches).

- Gabriel Heinze : au Real Valladolid de 1999 à 2001 (54 matches, 1 but), au Real Madrid depuis 2007 (28 matches, 2 buts).

- Manuel Helder : au Rayo Vallecano de 1999 à 2003 (86 matches, 2 buts).

- Marino Helder : au Deportivo La Corogne de 1996 à 1999 (37 matches, 1 but) et de 2000 à 2002 (30 matches).

- Hugo Leal : à l’Atletico Madrid (D1 puis D2) de 1999 à 2001 (57 matches, 5 buts).

- Daniel Kenedy : à Albacete Balompié en 1998/1999.

- Leonardo : au FC Valence de 1991 à 1993 (71 matches, 6 buts).

- Mickaël Madar : au Deportivo La Corogne de 1996 à décembre 1997 (24 matches, 6 buts).

- Florian Maurice : au Celta Vigo en 2001/2002 (11 matches, 2 buts).

- Bartholomew Ogbeche : à Alavès (D2) en 2006/2007 (29 matches, 5 buts), au Real Valladolid depuis 2007 (24 matches, 2 buts).

- Nicolas Ouédec : à l’Espanyol Barcelone de 1996 à 1998 (59 matches, 17 buts).

- Marko Pantelic : au Celta Vigo en 1997/1998.

- Pauleta : à Salamanque (D2 puis D1) de 1996 à 1998 (71 matches, 34 buts), au Deportivo La Corogne de 1998 à 2000 (58 matches, 18 buts).

- Mauricio Pochettino : à l’Espanyol Barcelone de 1994 à 2000 (216 matches, 11 buts), puis de 2003 à 2006 (59 matches, 2 buts).

- Lionel Potillon : à la Real Sociedad en 2003/2004 (20 matches).

- Laurent Robert : à Levante en 2006/2007 (13 matches).

- Alain Roche : au FC Valence de 1998 à 2000 (31 matches).

- Bruno Rodriguez : au Rayo Vallecano d’août à novembre 2001 (2 matches).

- Ronaldinho : au FC Barcelone de 2003 à 2008 (144 matches, 70 buts).

- Juan Pablo Sorin : au FC Barcelone en 2002/2003 (15 matches, 1 but), à Villarreal de 2004 à 2006 (41 matches, 7 buts).

- Ivica Surjak : au Real Saragosse en 1984/1985.

Et dans le staff ?

- Luis Fernandez : entraîneur de l’Athletic Bilbao de 1996 à 2000, de l’Espanyol Barcelone de novembre 2003 à 2004, du Betis Seville de décembre 2006 à juin 2007.

- Pierre Alonzo : entraîneur-adjoint de l’Athletic Bilbao de 1996 à 2000

- William Ayache : entraîneur-adjoint de l’Athletic Bilbao de 1996 à 2000

Historique : le passé du PSG en coupes d’Europe

Précédentes confrontations entre le PSG et des clubs espagnols

Le PSG a affronté des clubs espagnols à six reprises en coupes d’Europe :

- en 1992/1993, après une défaite 3-1 à Madrid au match aller, les Parisiens l’emportent 4-1 à la 97e minute dans ce qui reste sans doute le plus grand match de l’histoire du PSG. C’est aussi la première fois que le club de la capitale accède aux demi-finales d’une coupe d’Europe. Mais la Juve passera par là…

- en 1993/1994, de nouveau confronté au Real Madrid en quarts de finale, le PSG gagne cette fois 0-1 à Madrid avant d’assurer un match nul 1-1 à Paris. Nouvelle qualification en demi-finales, nouvelle élimination à ce stade, cette fois par Arsenal.

- en 1994/1995, pour la troisième saison consécutive, les Rouge & Bleu affrontent un club espagnol en quarts de finale. Cette fois, c’est le Barça de Johan Cruyff qui se fait sortir par les Parisiens : après un match nul 1-1 au Nou Camp, le PSG gagne 2-1 au Parc des Princes. Mais le Milan AC…

- en 1995/1996, ce furent les Italiens de Parme qui tentèrent se s’interposer en quarts de finale. Cette saison-là, Paris rencontra les Espagnols du Deportivo La Corogne en demi-finales, avec à la clef le résultat habituel : la qualification. 0-1 en Espagne, 1-0 à Paris : le PSG est en finale, et il ne manquera pas cette opportunité de gagner la C2 !

- en 1996/1997, après les quarts et les demis, c’est en finale Paris retrouve ses voisins d’outre-Pyrénées. C’est de nouveau le Barça, mais cette fois le sort ne sourit pas aux Parisiens, qui s’inclinent sur penalty (0-1).

- en 2000/2001, dans le groupe B de la deuxième phase de poules (Ligue des Champions), le PSG s’incline 3-1 à La Corogne puis 3-4 au Parc des Princes. L’aventure s’arrêtera là cette saison.

Résultats et bilan du PSG en coupes d’Europe

La première participation du Paris SG en coupe d’Europe remonte à la saison 1982/1983, suite à sa victoire en coupe de France la saison précédente.

Résultats du PSG en coupes d’Europe saison par saison
SaisonRésultat du Paris Saint-Germain
1982/1983 quarts de finale de coupe des Coupes (C2)
1983/1984 huitièmes de finale de coupe des Coupes (C2)
1984/1985 2e tour de coupe UEFA (C3)
1985/1986 non qualifié
1986/1987 1er tour de coupe des clubs champions (C1)
1987/1988 non qualifié
1988/1989 non qualifié
1989/1990 2e tour de coupe UEFA (C3)
1990/1991 non qualifié
1991/1992 non qualifié
1992/1993 demi-finales de coupe UEFA (C3)
1993/1994 demi-finales de coupe des Coupes (C2)
1994/1995 demi-finales de Ligue des Champions (C1)
1995/1996 vainqueur de la coupe des Coupes (C2)
1996/1997 finale de coupe des Coupes (C2) — Supercoupe d’Europe
1997/1998 phase de poules de Ligue des Champions (C1)
1998/1999 seizièmes de finale de coupe des Coupes (C2)
1999/2000 non qualifié
2000/2001 deuxième phase de poules de Ligue des Champions (C1)
2001/2002 vainqueur de l’Intertoto — seizièmes de finale de coupe UEFA (C3)
2002/2003 seizièmes de finale de coupe UEFA (C3)
2003/2004 non qualifié
2004/2005 phase de poules de Ligue des Champions (C1)
2005/2006 non qualifié
2006/2007 huitièmes de finale de coupe UEFA (C3)
2007/2008 non qualifié
Bilan du Paris SG en coupes d’Europe (au 26/11/2008)
Compétitions européennesPJVNDBPBCD
Ligue des Champions (C1) 5 40 19 7 14 63 52 +11
Coupe des Coupes (C2) 6 38 24 6 8 66 27 +39
Coupe UEFA (C3) 7 43 19 13 11 62 37 +25
Supercoupe d’Europe 1 2 0 0 2 2 9 -7
Coupe Intertoto 1 8 5 3 0 20 3 +17
Total coupes d’Europe 29 131 67 29 35 213 128 +85

Parcours détaillé du PSG en coupe UEFA (C3)

Le Paris SG a participé à six reprises à la coupe UEFA :

- en 1984/1985, le PSG élimine Heart of Midlothian au 1er tour puis chute contre Videoton au 2e tour ;

- en 1989/1990, le PSG se débarasse du FC Lahti au 1er tour mais tombe face à la Juventus au 2e tour ;

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PSG 4-1 Real Madrid

- en 1992/1993, le PSG élimine successivement le PAOK Salonique (1er tour), Naples (2e tour), Anderlecht (huitièmes) puis le Real Madrid (quarts de finale). S’il atteint pour la première fois les demi-finales, le club parisien échouera cependant à ce niveau, de nouveau face à la Juventus ; ce sera le début de l’épopée européenne des années 1990 qui aboutira à cinq demi-finales consécutives, pour deux finales dont une remportée en 1996.

- en 2001/2002, le PSG se qualifie en coupe UEFA par l’intermédiaire de l’Intertoto. Après s’est défaits du Rapid Bucarest (1er tour) et du Rapid Vienne (2e tour), les Parisiens échouent face aux Glasgow Rangers aux tirs au but en seizièmes de finale.

- en 2002/2003, Paris se fait de nouveau sortir en huitièmes de finale, par Boavista, après avoir éliminé Ujpest (1er tour) puis le National Bucarest (2e tour).

- en 2006/2007, le PSG élimine Derry City au 1er tour, puis sort qualifié d’une phase de poules lui opposant le Rapid Bucarest, l’Hapoël Tel-Aviv, le Mlada Boleslav et le Panathinaïkos. Après avoir éliminé l’AEK Athènes en seizièmes, les Parisiens sont battus par le Benfica Lisbonne (huitièmes de finale).

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4 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    pipo
    26 novembre 2008 14:18

    Quelques mots sur Deportivo - PSG et le coaching désastreux de Fernandez qui bétonne la défense en sortant successivement Okocha et Benarbia, les deux seuls joueurs à l’époque capables de tenir le ballon au milieu. Ce qui permet au Depor de faire le siège tranquillement du but de Paris, la seule menace restant devant étant Laurent Leroy, et sans aucun soutien derriere, les dix autres joueurs étant à vocation défensive. Luis avait vraiment donné le baton pour se faire battre. Pandiani nous avait vraiment fait mal…

  • #2

    Gauthier B.
    26 novembre 2008 16:15

    Salut Pipo,

    Je sais que je ne suis pas d’accord avec grand monde quand je dis ça, mais je pense qu’il ne faut pas parler de coaching désastreux pour Luis Fernandez sur ce match sans regarder le contexte dans sa globalité. Je ne suis pas un Luisiste convaincu et il a certainement fait pas mal d’erreurs durant son deuxième séjour parisien, mais sur ce match …

    Comme je le dis souvent, s’il s’était pris un 2-0, personne n’aurait rien eu à redire pour un résultat similaire. La Corogne était une très grosse équipe à l’époque avec un très fort potentiel athlétique, et nous, nous étions une équipe à la peine en championnat qui n’a jamais su défendre ou tenir un score : on parle d’une équipe qui s’est pris 5 buts à Sedan ou à Troyes. Donc, avec les moyens du bord, c’est déjà une sacrée performance d’avoir réussi à mener 3 buts à zéro au bout de 55 minutes. Et ça, c’est clairement à mettre au crédit de Fernandez. Si on parle de mauvais coaching pourquoi ne pas parler alors de bons choix dans la compo de départ ?

    D’autre part, dire on menait 3-0, on dominait outrageusement, Luis a fait des changements et on a pris 4 buts est faux. Dès le début de la deuxième mi-temps, le PSG était déjà sous pression, et c’ests ur un contre que Leroy marque le troisième but. A 3-0, Luis fait un changement pas du tout défensif, en faisant rentrer Luccin à la place d’Arteta (qui découvrait le haut-niveau) : c’est du poste pour poste. Et là, le PSG se prend deux buts en 3 minutes : Benarbia et Okocha sont encore sur la pelouse à ce moment-là.

    Contrairement à ce que tu sous-entend, le PSG n’a déjà plus le contrôle du match, ni de la balle, et est déjà acculé sur son but, alors que les deux joueurs sont encore sur le terrain. Donc dire que si Benarbia et Okocha étaient restés jusqu’au bout, on aurait tenu le score … Désolé, je n’y crois pas, d’autant que Benarbia était déjà vieux et n’avait plus les jambes pour tenir.

    Après, Luis sort effectivement les deux joueurs, pour solidifier une défense à la déroute, coaching qui finalement ne fonctionne pas. Mais laisser l’équipe en l’état était suicidaire aussi.

    Sur ce match, La Corogne était tout simplement plus fort, Luis a fait ce qu’il a pu avec cet effectif bancal.

  • #3

    SP
    27 novembre 2008 15:51

    Salut Gauthier,

    Bien sur qu’on ne peut jamais vraiment savoir si à 2-0 directement ou si Okocha et Benarbia étaient restés ou si Ronaldinho et meme Rabé-Talal ou Pandiani blessé…

    Je déplore surtout l’attitude en fait, en faisant la distinction comme tu dis entre le coaching en cours de match que je me permets de juger comme désastreux puisqu’on s’en est pris deux après ces fameux changements ce qui au total en fait 4 à la suite, et la compo de départ qui était bien vue. Mais ce sont deux choses différentes : il ne s’agissait pas dans mon commentaire de refaire l’article en parlant de la totalité du match. Simplement de déplorer la sortie des deux milieux offensifs et se mettre dans la configuration "on se laisse faire" et pis on attend les buts arriver.

    Enfin je me base uniquement sur des souvenirs du match (donc ca date…) qui peuvent bien sur s’avérer faux, je n’ai pas tout ton travail de recherche donc tu dois certainement avoir raison quant au contexte de la saison et de l’approche du match.

    Mais je reste convaincu qu’avec plus d’ambition (car finalement, essayer de tenir le ballon et tenter de rester maitre du destin c’est ca) on aurait pu y arriver plutot que de laisser le ballon au Depor (qui était certes en super forme, justement) et de se faire doubler. Enfin c’est tout le dilemne : défendre à outrance (sachant aussi qu’on avait pas les moyens de le faire) ou continuer à jouer comme on l’avait fait depuis le début du match, ce qui nous avait plutot bien réussi ?

    Par ailleurs, peut etre que je me trompe, mais Pandiani ses buts, il ne les avait pas tous mis de la tete ? Ma mémoire me joue des tours mais je me souviens vaguement que 3 des 4 buts étaient pratiquement les memes, centre puis tete ? Enfin c’est pas comme s’ils nous avaient enrhumés à la passe à dix avant de planter la bicyclette facon Sanchez (ou Laurent Leroy ;) ). Preuve que 6 défenseurs ont servi à rien (ou ce n’était pas assez, c’est selon ;) ) et que peut etre qu’avec nos deux techniciens on leur aurait moins laissé le ballon, enfin bref.

    Tout ca pour dire que je te rejoins completement sur le fait qu’ils nous étaient supérieurs, mais je persiste quand meme à dire qu’on a pas joué le coup à fond après avoir eu l’extraordinaire opportunité de mener 3-0 chez eux. C’était magnifique (et quel but de L. Leroy) mais la défaite est somme toute logique. On a quand meme eu droit à du beau reve pendant 55 minutes… Avant Pandiani !

  • #4

    Gauthier B.
    29 novembre 2008 12:46

    Salut,

    Et bien c ’est là que je voulais en venir Pipo, à plus de mesure :). Disons que l’idée globale qui ressort de ce match, et que tu as véhiculé dans ton premier message, c’est qu’on dominait outrageusement, Fernandez fait sortir les deux meneurs, et hop on se prend 4 buts.

    Et c’est bien ça qui est faux, puisqu’avec les deux meneurs sur le terrain, on s’est pris 2 buts en 3 minutes. Ce qui se serait passé après s’ils étaient restés, on n’en sait rien, et la seule vérité est effectivement ce qu’il s’est produit sur le terrain. Néanmoins, quel entraîneur voyant son équipe sombrer comme ça ne ferait pas un changement défensif pour essayer de tenir le score - puisque visiblement Benarbia et Okocha ne tenaient plus vraiment le ballon ?

    Après les deux buts encaissés, il a sorti Benarbia pour faire rentrer Rabésandratana, qui était à l’époque une référence dans le jeu de tête défensif, au moins en France. Car effectivement, les 4 buts ont été encaissés de la tête.
    Après, les changements n’ont pas été suivis de résultat, mais pour moi, il n’y a pas de coaching désastreux : Fernandez a vraiment fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait. Ca n’a pas marché, mais ça reste, de mon point de vue, cohérent avec ce qui se produisait sur le terrain.

    Merci pour le débat en tout cas :).

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