Héros de la rencontre de dimanche, au cours de laquelle il a trouvé le chemin des filets par deux fois (10e et 82e), Guillaume Hoarau a loué hier soir en conférence de presse l’état d’esprit de l’équipe : « Ça fait deux matches de suite qu’on est menés au score, mais qu’on démontre une vraie capacité à surmonter n’importe quel défi. On est très content, surtout que c’était le clasico. Au final, c’est trois points de plus à la clé, qu’on n’a pas volés. Ça peut servir de match référence pour la suite, surtout qu’il restera graver dans les mémoires de beaucoup de personnes. Il faut qu’on s’en serve pour la suite. Sur mon second but, Peguy Luyindula me donne le ballon alors qu’il peut frapper. Il y a quelque chose de fort dans cette équipe. Et il faut à tout prix le maintenir. »
Il relève également une anecdote amusante sur son premier but : « [Quand Jérôme Rothen tire son corner] je sais que je vais prendre le ballon de la tête. Et je fais quelque chose qu’il ne faut jamais faire : je ferme les yeux au moment de frapper. Quand je les rouvre, je vois les filets trembler. D’un coup, c’est beaucoup d’émotion. Je vois le kop de nos supporteurs, je me dégage de l’étreinte de mes coéquipiers. Je cours vers le virage en sachant que les autres vont me suivre. C’est super. »