Le match en bref
Paris a énormément de mal à rentrer dans la rencontre, au contraire des Autrichiens qui tentent leur chance très vite. Sur un mauvais renvoi plein axe de Camara, Leitgeb récupère la balle, s’appuie sur Maierhofer et tente un extérieur du droit qui passe au-dessus. Dans la minute qui suit, le gaucher Leonardo perce depuis son côté droit, revient dans l’axe, élimine Matuidi et Lugano et tente une frappe repoussée par Douchez. Paris met enfin le danger chez l’adversaire à la huitième minute, quand Pastore transmet depuis le rond central à Nenê, qui s’avance et tente une frappe en force détournée par le gardien Gustafsson.
La domination des visiteurs continue encore durant quelques minutes, avec notamment un centre venu de la droite de la défense, repris de la tête par Maierhofer, et encore détourné par Douchez. À partir du quart d’heure de jeu, Paris commence à prendre doucement l’ascendant sur son adversaire. Ménez croise trop une frappe puis, sur une percée et une bonne passe de Matuidi, Erding est trompé par un rebond capricieux et voit sa frappe du gauche passer largement au-dessus. Mais même un peu plus sous pression, les Autrichiens parviennent à se montrer dangereux, et Jantscher tente une frappe enroulée du droit qui passe de peu à côté.
Le salut va venir d’une contre-attaque : Ménez part plein axe et profite des appels d’Erding et Bodmer sur les côtés pour s’infiltrer dans la surface. Il dépose le défenseur Schiemer, qui lui prend ensuite le pied : l’arbitre siffle un penalty logique. Nenê s’avance et prend le gardien à contre-pied (1-0, 35e). Quelques minutes plus tard, à nouveau en contre, Pastore s’échappe et effectue un raid solitaire, éliminant plusieurs joueurs, mais voit son tir du gauche être sorti par Gustafsson. Dans la foulée, le meneur argentin retente une infiltration dans la surface, et est retenu par le maillot sans que l’arbitre ne réagisse. Après une reprise du gauche trop croisée d’un Janstcher esseulé au second poteau, le PSG repart à l’attaque : Erding est lancé en profondeur par-dessus la défense. Exilé sur le côté gauche, il effectue un long centre vers l’entrée de la surface. Bodmer arrive lancé et exécute une superbe reprise de volée gagnante (2-0, 44e), juste avant la mi-temps.
À l’image des rencontres face à Toulouse et Brest, le retour des vestiaires est nettement favorable aux Parisiens, qui sont dominateurs. Les gestes techniques de Pastore et Ménez se multiplient, ainsi que les occasions. Sur une passe en profondeur de Pastore, Erding prend le ballon et remet en retrait pour Nenê, qui adresse une frappe du gauche trop molle. Puis, sur un centre de Nenê, Bodmer s’essaye à nouveau à la reprise de volée avec cette fois-ci moins de succès. Erding a aussi son occasion franche : servi par Pastore, il entre dans la surface, se présente face au portier mais croise trop sa frappe du gauche. Sous les applaudissements du public, le Turc est remplacé par Kevin Gameiro. Neeskens Kebano rentre également à la place de Bodmer.
Les assauts parisiens continuent et, sur une passe en cloche d’Armand que la défense ne parvient pas à intercepter, Gameiro se retrouve seul face au gardien, mais son tir est capté sans réelle difficulté. C’est heureusement sans conséquence, puisque sur la sortie de la défense, Ménez intercepte une passe en retrait devant Sekagya, et va tromper le portier d’un bel intérieur du pied droit (3-0, 67e). Fort de ce large avantage, le PSG relâche peu à peu la pression, et les Autrichiens peuvent à nouveau se créer quelques situations. Le rentrant Alex effectue notamment une tête que Douchez repousse. Le gardien parisien est à nouveau à la parade quelques minutes plus tard quand Wallner se présente face à lui, excentré sur le côté gauche. Mais la dernière occasion est la bonne : sur un coup franc, Sekagya gagne son duel avec Cearà — qui venait de remplacer Ménez — et marque quasiment à bout portant (3-1, 87e).
Le dénommé Leonardo adresse ensuite deux autres frappes captées facilement par Douchez, mais l’ultime situation favorable est pour Paris. Sur un centre devant le but de Jallet, la défense renvoie sur Pastore. L’Argentin dribble parfaitement le gardien, et face au but, il tire en force au-dessus des cages. Le coup de sifflet final retentit peu après, et Paris poursuit sa série de victoires consécutives — six désormais, une première depuis 1995.