Parmi les acteurs du match de dimanche, seul Belmadi a porté les deux maillots. Dans le passé, Haddad, L. Leroy, Toko ou encore Kombouaré ont connu le PSG et VA.
Joueurs en commun au Paris SG et à Valenciennes
Dans les effectifs actuels
Il fut au PSG, il joue à Valenciennes
Djamel Belmadi : formé au PSG, où il a joué de 1992 à 1996 (1 match), à Valenciennes depuis 2007 (35 matches, 2 buts).
Dans le passé…
Ils furent au PSG, puis à Valenciennes
Rudy Haddad : formé au PSG, où il a joué de 2001 à 2006 (9 matches), à Valenciennes de 2006 à 2007 (29 matches, 1 but).
Joël Cloarec : au PSG de 1992 à 1993 (1 match), à Valenciennes de 1993 à 1994.
Ils furent à Valenciennes, puis au PSG
Laurent Leroy : à Valenciennes de 1995 à 1996 (28 matches, 12 buts), au PSG de 1998 à décembre 1998 (5 matches) et de 1999 à 2003 (62 matches, 12 buts).
Thierry Laurey : à Valenciennes de 1981 à 1986, au PSG de 1990 à 1991 (8 matches).
Robert Jacques : à Valenciennes de 1976 à 1982 (130 matches, 11 buts), au PSG de 1985 à 1986 (27 matches, 6 buts).
Nambatingue Toko : à Valenciennes de 1979 à 1980 (35 matches, 12 buts), au PSG de 1980 à 1985 (135 matches, 29 buts), puis dans le staff dans les années 1990.
Antoine Garceran : à Valenciennes de 1973 à 1977, au PSG de 1979 à 1981 (38 matches).
Francis Piasecki : à Valenciennes de 1970 à 1971 (2 matches), au PSG de 1998 à décembre 1998 (5 matches) et de 1975 à 1977 (67 matches, 17 buts).
Daniel Guicci : à Valenciennes de 1964 à 1970, au PSG de 1970 à 1972 (23 matches).
Il fut à Valenciennes, puis au PSG, puis de retour à Valenciennes
Pascal Zaremba : formé à Valenciennes, où il a joué de 1978 à 1982 (1 match), puis à Paris de 1982 à 1984 (59 matches, 10 buts), à nouveau à Valenciennes de 1993 à 1994.
Et dans le staff ?
Antoine Kombouaré : a joué à Paris de 1990 à 1995 (106 matches, 3 buts), il a ensuite entraîné l’équipe réserve du PSG de 1999 à 2003, il est désormais l’entraîneur de l’USVA depuis 2005.
Georges Peyroche : entraîneur du PSG de 1979 à 1983 et de 1984 à 1985, il a ensuite entraîné Valenciennes de 1987 à 1991.
Historique : les stats plus ou moins indispensables…
Bilan des confrontations Paris SG - Valenciennes en L1
Paris SG - Valenciennes à domicile
Le PSG a gagné 7 de ses 10 matches contre Valenciennes en L1. Mais compte tenu de la présence en première division de VA et des deux derniers résultats (défaite il y a deux ans, match nul la saison dernière), la dernière victoire parisienne remonte à… 1992 !
- Tous les résultats des PSG-Valenciennes en L1 depuis 15 ans
1970/1971 : Paris SG en D2
1971/1972 : Valenciennes en D2
1972/1973 : Paris SG en D3
1973/1974 : Paris SG et Valenciennes en D2 [1]
1974/1975 : Valenciennes en D2
1975/1976 : Paris SG 2-0 Valenciennes
1976/1977 : Paris SG 1-2 Valenciennes
1977/1978 : Paris SG 2-0 Valenciennes
1978/1979 : Paris SG 2-0 Valenciennes
1979/1980 : Paris SG 3-0 Valenciennes
1980/1981 : Paris SG 3-2 Valenciennes
1981/1982 : Paris SG 4-0 Valenciennes
1982/1983 : Valenciennes en D2
1983/1984 : Valenciennes en D2
1984/1985 : Valenciennes en D2
1985/1986 : Valenciennes en D2
1986/1987 : Valenciennes en D2
1987/1988 : Valenciennes en D2
1988/1989 : Valenciennes en D2
1989/1990 : Valenciennes en D2
1990/1991 : Valenciennes en D2
1991/1992 : Valenciennes en D2
1992/1993 : Paris SG 2-0 Valenciennes
1993/1994 : Valenciennes en D2
1994/1995 : Valenciennes en National
1995/1996 : Valenciennes en National
1996/1997 : Valenciennes en National 2
1997/1998 : Valenciennes en CFA
1998/1999 : Valenciennes en National
1999/2000 : Valenciennes en National
2000/2001 : Valenciennes en National
2001/2002 : Valenciennes en CFA
2002/2003 : Valenciennes en National
2003/2004 : Valenciennes en National
2004/2005 : Valenciennes en National
2005/2006 : Valenciennes en L2
2006/2007 : Paris SG 1-2 Valenciennes
2007/2008 : Paris SG 1-1 Valenciennes
Paris SG - Valenciennes à Paris : autres chiffres
Avec 1 seul match nul en 10 matches, les matches PSG-VA sont ceux qui se finissent le moins souvent par des scores de parité après les PSG-Lens. [2].
Six des sept victoires parisiennes ont été acquises sans que Valenciennes n’inscrive le moindre but. Sur ces 7 victoires, la moyenne de buts du PSG est de 2,57.
Le PSG a toujours inscrit au moins 1 but lors des matches PSG-VA.
Avec 2,80 buts par match en moyenne, les PSG-Valenciennes sont légèrement plus prolifiques en but que les autres matches au Parc : lors des autres rencontres du PSG, la moyenne est de 2,64. Le détail indique 0,70 but marqué par les Valenciennois en moyenne (contre 0,93 par les autres adversaires), et 2,10 but pour le PSG (contre 1,72 face aux autres clubs).
Le PSG contre Valenciennes au total (domicile et extérieur)
Les résultats parisiens à Valenciennes étant assez médiocres (une seule victoire), le bilan global des confrontations entre le PSG et VA est à peine meilleur que la moyenne : 40 % de victoires, 35 % de matches nuls et 25 % de défaites.
Les confrontations entre Paris et Valenciennes sont légèrement moins spectaculaires que la moyenne : 2,45 buts par match (1,55 pour Paris ; 0,90 pour VA), contre 2,53 pour les autres matches du PSG en première division (1,38 but marqué ; 1,15 but encaissé).
Précédentes confrontations entre le PSG et Valenciennes en coupes
Le PSG et VA se sont affrontés quatre fois lors des coupes nationales depuis 1970.
En coupe de France
Le PSG et Valenciennes se sont affrontés à trois reprises depuis 1970 :
en 1971/1972, Valenciennes (D2) s’est imposé 1-0 dès les 32es de finale, sur terrain neutre.
en 1989/1990, VA (D2) s’est de nouveau imposé 1-0 lors des 32es, cette fois à domicile.
en 2006/2007, le PSG a éliminé Valenciennes en huitièmes (1-0), mais chutera à Sochaux — futur vainqueur de l’épreuve — en quarts de finale.
En coupe de la Ligue
Le PSG et VA n’ont été opposés qu’une seule fois en coupe de la Ligue :
en 2007/2008, le PSG s’impose facilement 4-0 au Parc des Princes en quarts de finale, se dirigeant ainsi vers la victoire finale contre Lens au Stade de France.
Histoires de Paris SG - Valenciennes
Retour sur quelques uns des matches PSG - Valenciennes.
4 juin 1974, barrages pour l’accession en D1 : 4-2
Reparti en D3 après la scission de 1972, le PSG accède à la deuxième division dès la saison 1973/1974. Dirigé par Daniel Hechter et Just Fontaine, le club joue les premiers rôles et termine à la deuxième place, qui lui permet de disputer contre Valenciennes les barrages pour l’accession en première division. La situation du PSG est alors limpide : « la D1 ou le dépôt de bilan ! [3] » Le match aller est remporté 2-1 par Valenciennes.
Au retour, les Parisiens se doivent de l’emporter par deux buts d’écarts pour goûter à la première division, et assurer la survie de leur club. Ce match s’est déroulé au Parc des Princes dans une ambiance de feu. Les dirigeants avaient ouvert gratuitement les portes du stade, afin d’attirer le plus grand nombre possible de spectateurs parisiens. De 2 000 habitués au Camp des Loges, les joueurs rouge et bleu, dont les nouvelles couleurs avaient été créées peu de temps auparavant par leur couturier de président, joueront cette partie devant 19 511 supporters déchaînés. Mais les encouragements d’un Parc en ébullition n’empêchent pas les Nordistes de mener de nouveau par deux buts à un, peu après la mi-temps : M’Pelé ouvre le score (1-0, 35e), mais Neubert égalise avant la mi-temps (1-1, 39e). Dès le retour des vestiaires, Wilczek donne même l’avantage à Valenciennes (1-2, 48e).
Les Parisiens ont donc obligation de marquer par trois fois en une grosse demi-heure. Ce sera fait, grâce à Jean-Pierre Dogliani d’abord (2-2, 54e), puis Michel Marella (3-2, 61e). Les deux équipes sont alors à égalité sur l’ensemble des deux rencontres — à cette époque, les buts à l’extérieur valent autant que les buts à domicile —, et les quelques minutes à suivre vont sceller leur destin. Alors que la tension atteint son paroxysme, les Valenciennois vont laisser filer le regretté Dogliani seul au but, croyant au hors-jeu. Le Parisien ne laissera pas passer sa chance, et marquera le quatrième but du Paris SG, offrant à son club la montée en première division (4-2, 75e). Le léger malaise cardiaque de Just Fontaine illustre la tension qui entourait ce match, et la délivrance que cette remontée en première division représente pour la nouvelle équipe dirigeante du Paris SG. Le club francilien retrouve l’élite, qu’il n’a plus quittée depuis — le PSG est ainsi le doyen actuel des équipes de L1.
13 janvier 2007, 20e journée de D1 : 1-2
Après une douce reprise en coupe de France face à Nîmes — victoire 3 à 0 —, les Parisiens retrouve leur pénible championnat et affronte un concurrent direct pour le maintien, le Valenciennes FC d’Antoine Kombouaré. Suite aux problèmes rencontrés lors du match de coupe d’Europe contre Tel-Aviv, le match se déroule à 15 heures et devant une tribune Boulogne en partie fermée. Il ne s’agit certainement pas des meilleures conditions pour mettre fin à une série de sept matches sans victoire en championnat.
Guy Lacombe aligne sa recrue hivernale Gallardo en position de meneur de jeu et, sur le côté gauche, c’est Hellebuyck qui est titularisé, Rothen étant écarté par l’entraîneur parisien. Le match commence et les joueurs du PSG, même s’ils font preuve de bonne volonté, n’arrivent pas réellement à se mettre en situation favorable. Quelques belles passes de Gallardo illuminent tout de même la partie.
À la 50e minute, un événement favorable au PSG arrive alors : le Valenciennois Paauwe se fait expulser pour un deuxième carton jaune, assez sévère il est vrai. L’aubaine est belle, et pourtant, les Nordistes se resserrent, ne laissent plus d’espace au PSG, et opèrent en contre, ce qui paye : à la 61e minute, à la réception d’un coup-franc où les marquages de Yepes et Mendy sont discutables, Savidan ouvre le score. Puis en toute fin de match, suite à un dégagement de Penneteau et une frappe de Savidan sur Landreau, Roudet reprend la balle et marque. Une bonne partie du stade n’a pas attendu ce deuxième but pour conspuer sa propre équipe et c’est sous des « Lacombe démission » que Pauleta réduit courageusement la marque sur penalty. Sur une percée de Rodriguez dans les arrêts de jeu, les Parisiens auraient pu bénéficier d’un deuxième penalty.
Défaite du PSG qui n’est pas encore relégable. Alain Cayzac prend dans la foulée la décision de licencier Lacombe et de le remplacer par Le Guen. Rothen rejouera, mais le PSG devra encore patienter cinq rencontres avant de gagner à nouveau en championnat. Les Parisiens pourront finalement se maintenir en partie grâce un soutien sans faille des supporters parisiens, ayant déclaré l’union sacrée. La question est de savoir si tout ne se serait pas mieux déroulé si celle-ci avait été en place dès le début de saison…
31 janvier 2007, 8es de finale de coupe de France : 1-0
Les deux équipe se retrouvent quelques semaines plus tard. Paul Le Guen est donc le nouvel entraîneur, alors perçu comme un messie. Le PSG peut en plus compter sur Jérémy Clément, arrivé au club dans les bagages du coach parisien : c’est ce soir-là son premier match rouge et bleu.
La rencontre, sans être spectaculaire, est nettement dominée par le PSG qui se procure les meilleures occasions, notamment par Rodriguez de la tête ou sur un coup-franc de Gallardo. À la mi-temps, Jérémy Clément sort blessé — il mettra d’ailleurs deux mois avant de rejouer —, remplacé par Jérôme Rothen, l’homme en forme côté parisien.
Le PSG finit par ouvrir le score et s’imposer grâce à… Nicolas Penneteau. Celui qui était un gardien extrêmement prometteur, et qui avait failli venir à Paris en 2000 pour une coquette somme, fait une grossière erreur : suite à un centre anodin de Rozehnal, il se saisit du ballon, se dépêche de relancer, mais son genou heurte le ballon, et le remet dans les pieds de Rodriguez qui peut marquer dans le but déserté.
Qualification du PSG qui se fera toutefois éliminer au tour suivant par le futur vainqueur, Sochaux.
16 janvier 2008, quarts de finale de coupe de la Ligue : 4-0
Le PSG a enfin gagné à domicile en championnat quelques jours plus tôt. Malgré le classement en championnat (12e), c’est donc un PSG plutôt en forme qui défie Valenciennes.
Cela se confirme vite : dès les premières secondes, Luyindula centre et David Sommeil touche la balle de la main. Penalty logique que Pauleta transforme tranquillement. Et comme ce début de match est assez animé, à la 5e minute, Yepes tacle illicitement Pujol alors que celui-ci filait au but. Là aussi, l’expulsion est logique. Quelques minutes plus tard, Le Guen est obligé de réorganiser son équipe et le pauvre Luyindula sort donc remplacé par Bourillon. Voyant son équipe en difficulté, le coach parisien réalise un autre changement décisif à la demi-heure de jeu : il sort Pauleta pour faire rentrer Mendy. Amara Diané se retrouve alors seul en pointe, la stratégie est donc de contrer le club nordiste.
Cela paye puisqu’en deuxième mi-temps, les Parisiens enfilent les buts comme des perles : c’est d’abord Armand qui déborde et centre pour la tête de Diané, lequel devance Penneteau. Puis Chantôme effectue une merveilleuse ouverture pour ce même Diané, qui fait preuve d’un inhabituel réalisme pour mettre la balle dans les filets adverses. En fin de match, Rothen corse l’addition : Mendy effectue une superbe feinte de corps le long de la touche et adresse un centre en retrait millimétré pour le milieu parisien.
Paris se venge ainsi du mauvais tour joué par Valenciennes un an plus tôt : il s’agit d’une victoire en infériorité numérique. Et les Parisiens iront au bout de cette compétition.
15 mars 2008, 29e journée de L1 : 1-1
Le PSG 17e reçoit Valenciennes qui se trouve dans la première partie du tableau, bien loin des luttes pour le maintien. Surtout, le PSG reste sur six matches sans la moindre victoire en championnat.
Ce ne sera pas encore ce soir-là que la série s’arrêtera, bien que les Parisiens soient irréprochables dans l’état d’esprit et dominent assez largement leur adversaire du jour. Mais rien n’y fait, et évidemment, puisque rien ne réussit à ce PSG-là, en début de deuxième période, sur un coup-franc, Ceara marque contre son camp en voulant dégager la balle sous la pression de Savidan. Comble de malchance, Landreau touche la balle des deux poings sans pouvoir la freiner.
Il s’en suit un véritable siège, les occasions parisiennes se multiplient, mais les attaquants sont particulièrement maladroits. Notamment Amara Diané, bien mois en réussite qu’un mois et demi plus tôt en coupe de la Ligue : il place deux têtes hors cadre alors qu’il est à chaque fois seul à quelques mètres du but. Heureusement, le capitaine Pauleta finit par égaliser : sur un centre de l’extérieur du pied de Souza, il reprend du crâne, Penneteau repousse le ballon comme il peut, et l’ancien international portugais se bat pour mettre le ballon au fond des filets, à nouveau de la tête.
Alors qu’il ne reste plus que cinq minutes à jouer, Pauleta se blesse. Paul Le Guen ayant déjà effectué ses trois changements, l’attaquant parisien, qui est proche de la fin de sa carrière, décide de continuer à jouer malgré tout. Et c’est même lui qui se procure la dernière occasion, alors qu’il ne joue plus que sur une jambe.
Match nul qui n’arrange pas les Parisiens, qui attendront la toute fin du championnat pour se ressaisir.