Ce matin, le Parisien annonçait que le PSG est passé mardi devant la commission supérieure d’appel de la Fédération française de football suite à une lourde amende infligée par la commission de discipline de la LFP pour usage répété de fumigènes par les supporters parisiens et que le club de la capitale conteste. De son côté, la Préfecture de police de Paris avait convoqué mardi soir les représentants des Supras Auteuil, des Lutèce Falco et des Authentiks « pour les rappeler à l’ordre et de nouveau brandir la menace des interdictions de stade et de la dissolution des associations », d’après le quotidien.
Cet après-midi, le journal annonce sur son site Internet que « le PSG a écopé d’un match à huis clos avec sursis pour usage répété de fumigènes » et précise que « ce huis clos, s’il devient effectif, pourrait n’être que partiel. Seules les tribunes en cause (Auteuil et/ou Boulogne) seraient fermées si de nouveaux incidents étaient constatés ».
Dans les colonnes du quotidien ce mercredi, le directeur général du PSG, Philippe Boindrieux, annonçait son intention de faire appel :
Ce serait profondément injuste au regard de nos efforts en la matière. Si c’est le cas, nous ferons le nécessaire pour défendre la position du club et faire respecter notre travail. Nous irons au bout du processus juridique. […] Les amendes sont disproportionnées. Nous faisons tout notre possible pour éliminer ce problème. On ne peut pas demander à nos 25 000 supporteurs de se déshabiller, ou alors il faudrait les convoquer la veille ! Mais nous réalisons les fouilles sérieusement. Lors de PSG-OM, une cinquantaine de fumigènes ont été introduits au Parc mais cent cinquante ont été interceptés ! […] Les sanctions ne servent à rien quand un club respecte déjà toutes les consignes de sécurité. Et c’est notre cas. […]
Nous avons clairement dit aux associations de supporteurs que l’utilisation de fumigènes était interdite et pris toutes les mesures adéquates. Mais ils nous rétorquent que c’est un élément festif, au même titre que les tifos. Il faut que les instances du foot nous aident à les convaincre et non pas qu’elles nous sanctionnent. La solution, c’est de s’asseoir autour d’une table, les instances, les supporteurs et nous. C’est la seule issue possible.